Le cloître du monastère médiéval Santi Quattro Coronati de Rome vient de rouvrir au public, après quatre années de travaux. Le WMF, World Monuments Fund, a investi un million de dollars pour le mettre hors d'eau.
En raison des ravages de la pollution et des infiltrations venues des sols, le cloître du monastère des «Quatre Saints Couronnés» à Rome menaçait de s'écrouler. C'est pourquoi des travaux de mise hors d'eau ont été engagés. Lors du chantier de restauration, confié à la non lointaine université La Sapienza, des trésors archéologiques sont réapparus : tel un autel des temps pré-chrétiens, des faïences et divers témoignages de la vie monastique depuis le XVIe siècle.
La Province de Rome ainsi que de généreux donateurs ont soutenu financièrement l'opération. Le Fonds mondial pour les monuments (World Monuments Fund), qui est déjà intervenu sur plus d'une quarantaine de chefs d'oeuvres en Italie, a déboursé un million de dollars (800.000 euros) sur quatre ans pour la bonne conservation du cloître des Santi Quattro Coronati. Ce fond privé avait inscrit l'édifice en l'an 2000 dans sa liste de monuments internationaux en péril. Aujourd'hui, Bertrand du Vignaud, président du WMF pour l'Europe, se réjouit que «cet ensemble architectural exceptionnel» soit à l'abri. Le cloître, bâti à partir de 1084 à proximité du Colisée, est considéré comme un exemple du raffinement de l'architecture médiévale romaine dite «cosmatesque», dont le nom dérive de la famille des Cosmas, célèbres aux XII et XIIIe siècles pour leur technique de la faïence et du marbre finement ouvragé. Il repose sur 96 colonnes et 10 pilastres de marbre.
La Province de Rome ainsi que de généreux donateurs ont soutenu financièrement l'opération. Le Fonds mondial pour les monuments (World Monuments Fund), qui est déjà intervenu sur plus d'une quarantaine de chefs d'oeuvres en Italie, a déboursé un million de dollars (800.000 euros) sur quatre ans pour la bonne conservation du cloître des Santi Quattro Coronati. Ce fond privé avait inscrit l'édifice en l'an 2000 dans sa liste de monuments internationaux en péril. Aujourd'hui, Bertrand du Vignaud, président du WMF pour l'Europe, se réjouit que «cet ensemble architectural exceptionnel» soit à l'abri. Le cloître, bâti à partir de 1084 à proximité du Colisée, est considéré comme un exemple du raffinement de l'architecture médiévale romaine dite «cosmatesque», dont le nom dérive de la famille des Cosmas, célèbres aux XII et XIIIe siècles pour leur technique de la faïence et du marbre finement ouvragé. Il repose sur 96 colonnes et 10 pilastres de marbre.