Le spécialiste du BTP a enregistré un chiffre d'affaires de 28.205 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, soit une hausse de 4,9% par rapport à la même période de 2011. Néanmoins, le groupe s'inquiète des prochaines annonces gouvernementales. Explications.
Vinci affiche un chiffre d'affaires de 28.205 millions d'euros en septembre, soit une hausse de 4,9% par rapport à la même période de 2011.
Le chiffre d'affaires des Concessions s'établit à 4.128 millions d'euros, en progression de 1,4%, celui du Contracting est en hausse de 5%, à 23.985 millions d'euros dont Vinci Energies : 6.414 millions d'euros (+2,8%), Eurovia, 6.427 millions d'euros (+1,2%) et Vinci Construction, 11.144 millions d'euros (+8,6%).
En France, le chiffre d'affaires s'établit à 17,9 milliards d'euros, en hausse de 4,5% par rapport à la même période de 2011 (+4,4% à structure comparable). A l'international, le chiffre d'affaires s'élève à 10,3 milliards d'euros, en hausse de 5,5% (-1,6% à périmètre et change constants). Il ressort à 6,7 milliards d'euros en Europe (hors France), en léger recul de 1,0%. Hors d'Europe, il s'élève à 3,6 milliards d'euros et marque une progression de plus de 20%.
Les prises de commandes cumulées au 30 septembre 2012 s'élèvent à 25,1 milliards d'euros, en baisse de près de 7% par rapport à la même période de 2011. Quant au carnet de commandes, il atteint 32,8 milliards d'euros au 30 septembre 2012, en hausse de 7,4% par rapport au 31 décembre 2011. Il progresse de 1,7% en France (18,3 milliards d'euros) et de 15,5% à l'international (+13,5% en Europe hors France, à 9,7 milliards d'euros et +19,7% hors d'Europe, à 4,8 milliards d'euros).
Côté perspectives, «le bon niveau de l'activité réalisée au 3e trimestre 2012 et les dernières opérations de croissance externe permettent à Vinci de tabler pour l'ensemble de 2012 sur une hausse de son chiffre d'affaires de l'ordre de 4%». Sur les résultats, Vinci «visait un résultat opérationnel sur activité et un résultat net proches des niveaux atteints en 2011, avant prise en compte des nouvelles dispositions fiscales et sociales envisagées en France». Le groupe craint «un alourdissement supplémentaire des prélèvements qui affecterait le résultat net du Groupe dès 2012, lequel pourrait être en baisse d'environ 3 à 4% par rapport à celui de 2011».