Construite en 1922, la cheminée de l'usine SACM (Société Alsacienne de construction mécanique) située à Illkirch-Graffenstaden présentait de nombreuses fissurations et des blocs de béton risquaient de se détacher. Ainsi et selon les conclusions d'une étude menée par la société d'ingénierie Ingérop, une déconstruction s'imposait. Détail d'un chantier tout en hauteur.
Haute de 70 mètres, affublée d'un réservoir d'eau à 50 mètres et large de 7 mètres, cette cheminée rattachée à la chaufferie de l'usine SACM (Société Alsacienne de construction mécanique) est un ouvrage peu banal, issu d'une logique fonctionnelle cohérente avec les besoins de l'activité de cette société. Mais «construite en 1922, elle commençait à montrer des signes de faiblesse avec l'apparition de nombreuses fissures et la crainte que des blocs commencent à se détacher», explique Frédéric Maslonka, en charge de ce chantier pour Fraco.
Une déconstruction pas si simple
Ainsi, Fraco et l'entreprise BCT Démolition étudient la meilleure configuration pour une déconstruction «propre», sans risque et rapide pour «ce chantier qui n'était pas simple car la principale difficulté figurait dans la proximité de l'ancienne chaufferie accolée au pied du château d'eau et en cours de désamiantage», ajoute Frédéric Maslonka. «L'objectif était donc de trouver le mode opératoire le plus mécanisé et le moins pénible possible», intervient Sébastien Sevrin, directeur de BCT Démolition.
Les travaux ont donc consisté à la déconstruction, à l'aide d'un marteau piqueur installé sur une nacelle, des trois premiers mètres de la partie émergente. «Le bâtiment de la chaufferie situé en-dessous ayant été hautement sécurisé», commente Frédéric Maslonka.
La seconde phase a consisté à mettre en place de part et d'autre de la cheminée deux plates-formes ACT 8 de Fraco et deux ponts coulissants faisant la jonction entre les deux ACT 8. «Et pour assurer l'approvisionnement en hommes et en matériels ainsi que l'évacuation des mâts au fur et à mesure de la déconstruction, une plate-forme de transport a également été positionnée», ajoute ce dernier. Grâce à leur extrême solidité et leur grande capacité de charge, ces plates-formes supportent deux mini-pelles de 900 kg équipées chacune d'une pince hydraulique destinées au découpage de la structure en béton armé.
Une déconstruction pas si simple
Ainsi, Fraco et l'entreprise BCT Démolition étudient la meilleure configuration pour une déconstruction «propre», sans risque et rapide pour «ce chantier qui n'était pas simple car la principale difficulté figurait dans la proximité de l'ancienne chaufferie accolée au pied du château d'eau et en cours de désamiantage», ajoute Frédéric Maslonka. «L'objectif était donc de trouver le mode opératoire le plus mécanisé et le moins pénible possible», intervient Sébastien Sevrin, directeur de BCT Démolition.
Les travaux ont donc consisté à la déconstruction, à l'aide d'un marteau piqueur installé sur une nacelle, des trois premiers mètres de la partie émergente. «Le bâtiment de la chaufferie situé en-dessous ayant été hautement sécurisé», commente Frédéric Maslonka.
La seconde phase a consisté à mettre en place de part et d'autre de la cheminée deux plates-formes ACT 8 de Fraco et deux ponts coulissants faisant la jonction entre les deux ACT 8. «Et pour assurer l'approvisionnement en hommes et en matériels ainsi que l'évacuation des mâts au fur et à mesure de la déconstruction, une plate-forme de transport a également été positionnée», ajoute ce dernier. Grâce à leur extrême solidité et leur grande capacité de charge, ces plates-formes supportent deux mini-pelles de 900 kg équipées chacune d'une pince hydraulique destinées au découpage de la structure en béton armé.
De plus, et «simultanément aux travaux» à l'intérieur de la cheminée, un échafaudage a été érigé jusqu'au niveau du réservoir pour en déconstruire par l'intérieur la dalle de fermeture supérieure ainsi que les murs périphériques. Installées jusqu'au niveau du plancher du réservoir, les différentes plates-formes assuraient la sécurité du site et ont rendu possible la déconstruction du plancher. Le conduit de cheminée ainsi débarrassé de son réservoir a permis à ces dernières de poursuivre leur ascension et d'entreprendre, à 67 m de haut, la déconstruction systématique et mécanisée de la partie supérieure du conduit à l'aide des deux mini pelles embarquées puis de descendre progressivement.
A la mi-janvier, le chantier est en voie d'achèvement «puisqu'il ne comporte plus que 50 m à démolir».
Ouvrage le plus haut de la ville
Compte tenu de l'attachement des Illkirchois à ce symbole, une évaluation du coût de sa conservation avait été faite par un bureau d'études, mais les 10 premiers mètres, trop dégradés, ne pouvaient échapper à la démolition.
Une partie de la tour très friable
Avec le temps et depuis sa construction en 1922, l'ouvrage tout en hauteur et en béton armé se fissurait et des blocs de béton commençaient à se détacher.
Une des difficultés majeures, l'accotement de la cheminée à la chaufferie
Cette cheminée est encore rattachée à la chaufferie dont le désamiantage est en cours d'opération. A terme, cette usine devrait être transformée en logements.
Pour approvisionner en hommes et en matériels le chantier
Partie intégrante du patrimoine d'Illkirch-Graffenstaden, cette cheminée en chantier est équipée de différentes plates-formes.
Un chantier tout en hauteur
Installation de part et d'autre de la cheminée de deux plates-formes ACT 8 et de deux ponts coulissants faisant la jonction entre les deux ACT 8.
Fournisseur des systèmes d'accès à élévation : Fraco
Entreprise de démolition : BCT Démolition
Durée du chantier : 3 mois
Maître d'œuvre : Ingerop, Société d'Ingénierie