L'une des contraintes de ce chantier a été de rénover l'ouvrage à l'identique. "La couverture en feuilles d'acier inoxydable est assez atypique, réalisée à l'époque sous Atex et il fallait le respecter", explique Georges Reman. Sa forme suit ainsi la courbure au plus près du bâtiment comme cintré. Le respect du concept architectural a fait partie des points suivis de près tout au long du chantier. Ce qui n'a pas empêché de pouvoir apporter quelques améliorations.
Initialement, les tôles avaient été fixées selon la technique à joint debout, sur des plaques ancrées directement dans les panneaux de verre cellulaire. Les retirer aurait pu dégrader l'isolant. "Avec l'accord du bureau d'études, nous avons souhaité améliorer le système de fixation tout en préservant l'isolant initial qui était sain. Pour cela, nous avons conserver les plaques de frettage et ajouter des bandes métalliques", afin de pouvoir ancrer les nouvelles fixations sans fragiliser le complexe isolant, et sans avoir besoin de le reprendre entièrement.
Par ailleurs, les lignes de vie situées sur la couverture ont été supprimées et remplacées par des garde-corps périphériques ainsi que le long des verrières, afin d'améliorer la sécurité pour les futures interventions. Mais sans "dégrader" l'aspect architectural de l'ouvrage.