De son côté, la mairie de Paris marche sur des œufs et nous signale avec prudence : "L'abandon de ce projet serait une catastrophe pour l'activité économique de Paris. La Tour doit notamment assurer 3.000 emplois pérennes. Nous allons défendre cet argument et l'expliquer à chaque conseiller jusqu'au jour du vote."
Son attractivité, plaide la mairie de Paris, s'étend bien au-delà de la seule vie du quartier : "La tour Triangle peut être un signal aux investisseurs étrangers, et aux architectes internationaux."
Et de conclure à Batiactu : "Si l'on refuse toutes possibilités de faire des gestes architecturaux, le Grand Paris sera affecté." Du côté d'Unibail-Rodamco, Jean-Jacques Lefebvre, directeur général, a souligné que sa société était "très confiante dans la capacité d'une telle opération à trouver preneurs puisque nous investissons, sur des bureaux en blanc, 550 millions d'euros."
Désormais, il faudra patienter jusqu'à la délibération du conseil de Paris (17-18 novembre). En attendant, les passionnés d'architecture pourront toujours découvrir ou redécouvrir le projet "triangle" au Pavillon de l'Arsenal, et ce jusqu'au 4 janvier 2015.
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