C'est l'exemplarité énergétique qui a été recherchée pour ce projet. 80% des besoins de chaleur sont en effet couverts par une chaudière bois à granulé, 40% de la production d'eau chaude sanitaire de la cuisine est assurée par la récupération de chaleur sur la production frigorifique des chambres froides, la production d'eau chaude sanitaire pour les logements en grande partie assurée par 24 mètres carrés de panneaux solaires thermiques, et 63% des besoins sanitaires et d'arrosage cumulés sont couverts par la récupération d'eau de pluie. Enfin, 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques permettent également la production d'énergie en autoconsommation. C'est Chabanne énergétique, entité du groupe, qui est aux manettes de la performance de l'ensemble. La consommation réelle maximale demandée sera inférieure à 40 kWh d'énergie finale par mètre carré pour le chauffage, soit une exigence deux fois plus ambitieuse que les 80 kWh prévus pour les bâtiments basse consommation, a rappelé la Région dans un communiqué.
L'ambition touche également le domaine du carbone puisque le projet atteint le niveau E3C1 du label E+C- : il comprend 24kg/m² de matériaux biosourcés (planchers connectés en bois bétons, murs à ossature bois, charpente bois...), fait appel à l'utilisation de béton bas carbone, de systèmes performants et économes en énergie ou ressources, de protections solaires adaptées selon les orientations, et de protections passives réfléchies pour un confort maîtrisé.