Architectes en herbe, à vos souris ! En vous rendant sur le site "Second life", vous allez pouvoir moderniser un bâtiment de plusieurs centaines de mètres carrés actuellement en friche. Explications.

Le Fonds Régional d'Art Contemporain de Franche-Comté (FRAC) et l'association Intermèdes Géographiques proposent de jouer les apprentis architectes sur le net. Jusqu'au mois d'août prochain, ils mettent en ligne un bâtiment de l'ancien port fluvial de Besançon, appelé à être rénové. L'objectif ? Permettre à tout un chacun de transformer l'infrastructure : "En vous rendant sur Second life, un univers virtuel en trois dimensions qui offre la possibilité à l'utilisateur d'y développer une 'seconde vie', vous pourrez soit visualiser le bâtiment, soit y accéder et procéder à des aménagements", explique Pauline Gillard, responsable administrative du projet avec Audrey Rodez.

Un "cabinet d'écriture"

À l'image de son passé de lieu de transit, le bâtiment surnommé "Cygne éléphant" fonctionne comme un carrefour de travail permettant aux artistes et aux particuliers d'expérimenter des formes et des structures nouvelles et originales : "Explorable et modifiable en ligne, il peut être considéré comme un 'cabinet d'écriture' où toutes les propositions partent d'éléments de la structure réelle du bâtiment, à l'instar du carré de 5 mètres par 5 mètres, l'unité de base des bâtiments industriels".

Une exposition des créations

Cinq jeunes artistes ont été chargés de la mise en œuvre de ce projet : Paul Chazal, Jeanne Gillard, Martin Hyde, Xavier Metz et Nicolas Rivet. Lors du lancement du projet le 4 février, ce dernier a d'ailleurs posé un drapeau sur le toit du vrai bâtiment qui illustre l'activation de son lien sur Internet.

 

Après sa désactivation, en août prochain, l'infrastructure réaménagée pour le FRAC accueillera une exposition qui portera sur les rushs proposés sur la toile. En attendant, l'on peut participer à ce chantier virtuel en se rendant sur l'Ile Giphantie, dans l'espace virtuel Second life, ou en se connectant à l'adresse suivante.

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