PRESIDENTIELLE. La Fnaim, l'Unis et Plurience déplorent à leur tour l'absence du sujet logement dans les débats actuels et présentent, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, une feuille de route des priorités, baptisée "Agenda Logement 2022."
"L'urgence est déjà là." Ils sont nombreux au sein de notre secteur à le marteler : alors que l'élection présidentielle se profile, le sujet du logement ne doit pas être le grand oublié ! Représentants les professionnels de l'immobilier, la Fnaim, l'Unis et Plurience, publient à leur tour, leur feuille de route des priorités pour le logement, ce 31 mars : "Premier poste de dépenses pour les ménages, marqueur d'intégration sociale et élément-clé de la transition écologique, [le logement] est au cœur des préoccupations des Français, rappellent-ils. Il induit à lui seul un grand nombre des défis qui seront à relever dans les prochaines années."
Mis à la disposition du prochain Gouvernement, leur "Agenda Logement 2022" présente ainsi les quatre priorités à mettre en œuvre dès le lendemain du scrutin pour relever ces défis : "créer un ministère de l'Habitat" ; "mettre le parc immobilier français au niveau des standards énergétique européens" ; "réformer l'accompagnement de l'investissement locatif" ; et enfin, "territorialiser la politique du logement."
"Il faut mettre le logement au cœur des priorités." Fnaim, Unis, Plurience, dans un communiqué commun, le 31 mars 2022.
Craignant une "crise globale du logement" dont les fondements sont déjà visibles, les organisations partagent ainsi leur vision commune du secteur, rappelant l'importance à agir rapidement sur la construction comme la rénovation, mais aussi sur le parc social comme sur le parc privé, ce dernier ayant tout autant "un rôle à jouer dans la reconquête du pouvoir d'achat."
"Créer un ministère de l'Habitat"
"Mettre le parc immobilier français au niveau des standards énergétique européens"
"Réformer l'accompagnement de l'investissement locatif"
"Cette fiscalité trop hétérogène doit être simplifiée et harmonisée, en prévoyant une aide unique de droit commun : la généralisation de l'amortissement durant toute la durée d'exploitation du bien, précise Jean-Michel Camizon, Président de Plurience. L'amortissement sera un gage de pérennisation de l'investissement au service du locataire, en renforçant les capacités d'autofinancement des propriétaires bailleurs, facilitant ainsi le mouvement de rénovation." Et d'ajouter : "Il sera aussi un facteur de modération des loyers."
"Territorialiser la politique du logement"