La Commission européenne a évoqué jeudi l'importance pour l'UE de diversifier ses sources d'approvisionnement en énergie, suite au récent conflit entre la Russie et la Géorgie. En clair, la sécurité du gazoduc Nabucco, qui alimente l'Europe en passant par la Géorgie, pourrait être mise à mal si de nouvelles tensions venaient agiter cette zone.
«L'objectif de diversification des sources et des routes d'approvisionnement est encore plus important» après le récent conflit entre le Géorgie et la Russie, a expliqué jeudi Andris Piebalgs, commissaire européen à l'énergie. L'Union européenne s'inquiète notamment des effets des conflits dans cette zone sur le projet paneuropéen Nabucco, un gazoduc conçu pour acheminer de gaz de la mer Caspienne jusqu'à l'Autriche via la Turquie et les Balkans. Le gazoduc de 3.300 km aurait une branche qui démarrerait à la frontière entre la Turquie et la Géorgie.
«Nabucco est un projet très important. (…) Mais la stabilité et la sécurité des pays de transit est certainement un élément très important pour les investisseurs», a exprimé de son côté Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Mais ce dernier a également souligné que la dépendance était mutuelle, car si l'UE dépend de la Russie pour une grande partie de son approvisionnement en gaz, la Russie réalise plus de 70% de ses exportations vers l'Europe.
L'AIE conseille cependant à l'UE de diversifier ses pays fournisseurs et les voies d'acheminement, et soutient la proposition de la Commission européenne d'obliger les groupes d'énergie à céder totalement leurs réseaux de transport tels les gazoducs et les lignes à hautes tensions. Il s'agit selon l'agence d'une mesure «cruciale pour achever l'intégration du réseau européen».
«Nabucco est un projet très important. (…) Mais la stabilité et la sécurité des pays de transit est certainement un élément très important pour les investisseurs», a exprimé de son côté Nobuo Tanaka, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Mais ce dernier a également souligné que la dépendance était mutuelle, car si l'UE dépend de la Russie pour une grande partie de son approvisionnement en gaz, la Russie réalise plus de 70% de ses exportations vers l'Europe.
L'AIE conseille cependant à l'UE de diversifier ses pays fournisseurs et les voies d'acheminement, et soutient la proposition de la Commission européenne d'obliger les groupes d'énergie à céder totalement leurs réseaux de transport tels les gazoducs et les lignes à hautes tensions. Il s'agit selon l'agence d'une mesure «cruciale pour achever l'intégration du réseau européen».