Au regard des modalités de mise en œuvre du nouveau taux de TVA à 7% qui s'annoncent plutôt inadaptées et difficiles à appliquer, l'Union professionnelle artisanale demande à être entendue d'urgence par la ministre du Budget.
Suite à l'annonce du gouvernement sur le relèvement du taux de TVA de 5.5 à 7%, applicable à la rénovation des logements, à la restauration, aux taxis et à une partie des produits alimentaires, l'UPA qui plaide depuis longtemps pour un rééquilibrage des comptes publics et une maîtrise des dépenses, considère, en revanche, que l'effort de redressement doit être supporté par tous les acteurs économiques et notamment toutes les entreprises exerçant la même activité professionnelle. Soit, sans les nommer, les auto-entrepreneurs…
C'est pourquoi l'UPA, qui estime la situation « inacceptable », demande à être reçue par Valérie Pécresse « dans les plus brefs délais ». Avec, à l'ordre du jour, le rétablissement d'un traitement équitable entre les différentes catégories d'entreprise en matière fiscale ; ainsi que la prise en compte des problèmes soulevés par les branches professionnelles par la mise en œuvre de la TVA à 7%, afin que soit empêchée une incompréhension tant des entreprises que des consommateurs.