Le projet d'un tunnel sous-marin reliant l'Espagne au Maroc, au niveau du Détroit de Gibraltar, est aujourd'hui sérieusement remis en cause. En effet, des doutes sur sa faisabilité ont été émis suite aux résultats d'une étude géologique.
La faisabilité du tunnel sous le Détroit de Gibraltar est aujourd'hui remise en cause suite aux résultats d'une étude géologique.
En effet, celle-ci révèle que «deux portions argileuses au centre du détroit rend incertain la possibilité de percer le tunnel», a indiqué le quotidien espagnol El Païs, citant un rapport récent de la société publique espagnole (SEGEC) chargée de co-piloter le projet. «Jamais de tels travaux publics ont fait face à de telles incertitudes», a même précisé le président de SEGEC.
L'AFP cite également les propos d'un ingénieur travaillant sur ce projet, qui «propose de percer une galerie de reconnaissance depuis la côte marocaine jusqu'à la zone argileuse pour mener des tests sur ce terrain non consolidé». Le hic, c'est que le surcoût du chantier serait de l'ordre de 1 milliard supplémentaire, pour un ouvrage déjà chiffré à plus de 5 milliards d'euros, et retarderait le projet d'environ 8 ans.
Le 13 octobre prochain, la ministre espagnole des Transports et son homologue marocain devaient plaider le projet auprès des ministres de l'Union européenne afin d'obtenir un financement. Rien n'est moins sûr.
Lire aussi
En effet, celle-ci révèle que «deux portions argileuses au centre du détroit rend incertain la possibilité de percer le tunnel», a indiqué le quotidien espagnol El Païs, citant un rapport récent de la société publique espagnole (SEGEC) chargée de co-piloter le projet. «Jamais de tels travaux publics ont fait face à de telles incertitudes», a même précisé le président de SEGEC.
L'AFP cite également les propos d'un ingénieur travaillant sur ce projet, qui «propose de percer une galerie de reconnaissance depuis la côte marocaine jusqu'à la zone argileuse pour mener des tests sur ce terrain non consolidé». Le hic, c'est que le surcoût du chantier serait de l'ordre de 1 milliard supplémentaire, pour un ouvrage déjà chiffré à plus de 5 milliards d'euros, et retarderait le projet d'environ 8 ans.
Le 13 octobre prochain, la ministre espagnole des Transports et son homologue marocain devaient plaider le projet auprès des ministres de l'Union européenne afin d'obtenir un financement. Rien n'est moins sûr.
Lire aussi