Près d'Hammamet, haut lieu du tourisme tunisien situé à 60 km au sud de la capitale, l'architecte tunisien Tarak Ben Miled a dessiné une ville-musée de style arabo-musulman médiéval qui s'étend sur plus de 5 hectares.
Le groupe industriel tunisien Poulina est sur le point d'achever la construction d'une ville-musée de style arabo-musulman médiéval sur plus de 5 hectares. La Médina (cité musulmane) doit ouvrir ses portes en 2004 et son promoteur table sur quatre millions de visiteurs par an.
Ce projet, dont le coût dépassera 100 millions de dinars (1 dinar=0,7 euro), est "unique au monde", selon le PDG du groupe Poulina, Abdelwaheb Ben Ayed.
"Elle est construite avec de vrais matériaux d'époque, la pierre et la chaux artisanale sont les mêmes que ceux utilisés jadis par les Romains et les Arabes", a-t-il ajouté lors d'une récente présentation de son projet à la presse.
Cette ville-musée reproduit, au milieu de souks à l'ancienne, des monuments historiques sur le modèle des remparts Aghlabites de kairouan (centre, IX-Xème siècle), de la porte fatimide de Mahdia (Est, XIème siècle), en passant par les vestiges de l'empire ottoman (XVI-XIXème siecle) jusqu'au café des nattes du fameux village de Sidi Bou Saïd (près de Tunis).
En clin d'oeil à toutes les civilisations de la Méditerranée, la Médina en front de mer comprendra de grands bazars rappelant ceux de Syrie et de Turquie, une reproduction de la tour Torre Del Oro de Séville (Espagne) et des restaurants et spécialités d'Orient et d'Occident.
Un millier d'hommes travaillent d'arrache-pied pour finir de mettre en forme le "rêve fou" que M. Ben Ayed affirme avoir nourri depuis un séjour en France pendant la guerre d'Algérie.
Selon l'architecte tunisien du projet, Tarak Ben Miled, la ville sera également animée à l'ancienne derrière ses remparts de 8 mètres de hauteur.
Elle ne se privera de rien avec ses 300 points de vente, dont quelques-uns sur brouettes, un théâtre de 1.200 places, piscines, hammans et maisons arabes avec patios.
Côté moderne, le site comprendra des résidences hôtelières, un casino, discothèque, bars, et un centre de sports, ainsi qu'un parc d'attraction de 3 hectares sur le modèle de "Disneyland".
Quelque 2.000 personnes seront employées en permanence à la Médina et porteront les costumes d'époque de leurs spécialités. "La ville vivra et rêvera comme autrefois avec ses artisans, ses commerçants et ses résidants avec le confort et la modernité en prime".
Ce projet touristique et culturel de la Médina est le plus grand jamais réalisé par Poulina, un des plus importants groupes de Tunisie né il y a 35 ans et gérant actuellement un quarantaine d'entreprises avec plus de 6.000 employés et un capital cumulé de 250 millions de dinars.
Après avoir commencé par l'agroalimentaire puis l'industrie, le groupe s'est lancé dans l'immobilier. Question "d'asseoir la pérennité du groupe et lui donner plus de sécurité", affirme M. Ben Ayed.
Ce projet, dont le coût dépassera 100 millions de dinars (1 dinar=0,7 euro), est "unique au monde", selon le PDG du groupe Poulina, Abdelwaheb Ben Ayed.
"Elle est construite avec de vrais matériaux d'époque, la pierre et la chaux artisanale sont les mêmes que ceux utilisés jadis par les Romains et les Arabes", a-t-il ajouté lors d'une récente présentation de son projet à la presse.
Cette ville-musée reproduit, au milieu de souks à l'ancienne, des monuments historiques sur le modèle des remparts Aghlabites de kairouan (centre, IX-Xème siècle), de la porte fatimide de Mahdia (Est, XIème siècle), en passant par les vestiges de l'empire ottoman (XVI-XIXème siecle) jusqu'au café des nattes du fameux village de Sidi Bou Saïd (près de Tunis).
En clin d'oeil à toutes les civilisations de la Méditerranée, la Médina en front de mer comprendra de grands bazars rappelant ceux de Syrie et de Turquie, une reproduction de la tour Torre Del Oro de Séville (Espagne) et des restaurants et spécialités d'Orient et d'Occident.
Un millier d'hommes travaillent d'arrache-pied pour finir de mettre en forme le "rêve fou" que M. Ben Ayed affirme avoir nourri depuis un séjour en France pendant la guerre d'Algérie.
Selon l'architecte tunisien du projet, Tarak Ben Miled, la ville sera également animée à l'ancienne derrière ses remparts de 8 mètres de hauteur.
Elle ne se privera de rien avec ses 300 points de vente, dont quelques-uns sur brouettes, un théâtre de 1.200 places, piscines, hammans et maisons arabes avec patios.
Côté moderne, le site comprendra des résidences hôtelières, un casino, discothèque, bars, et un centre de sports, ainsi qu'un parc d'attraction de 3 hectares sur le modèle de "Disneyland".
Quelque 2.000 personnes seront employées en permanence à la Médina et porteront les costumes d'époque de leurs spécialités. "La ville vivra et rêvera comme autrefois avec ses artisans, ses commerçants et ses résidants avec le confort et la modernité en prime".
Ce projet touristique et culturel de la Médina est le plus grand jamais réalisé par Poulina, un des plus importants groupes de Tunisie né il y a 35 ans et gérant actuellement un quarantaine d'entreprises avec plus de 6.000 employés et un capital cumulé de 250 millions de dinars.
Après avoir commencé par l'agroalimentaire puis l'industrie, le groupe s'est lancé dans l'immobilier. Question "d'asseoir la pérennité du groupe et lui donner plus de sécurité", affirme M. Ben Ayed.
