Les troubles dordre musculaires sont les pathologies liées au travail les plus fréquemment signalées en tant que maladies à caractère professionnel. Et le secteur de la construction figure parmi les plus touchés. Cest ce que révèle une étude publiée par linstitut de veille sanitaire. Détails.
Les problèmes musculaires et articulaires arrivent en tête des pathologies les plus courantes parmi les maladies à caractère professionnel (MCP), selon une étude publiée par lInstitut de veille sanitaire (INVS). Daprès une étude conduite en 2006 à partir dun réseau de 694 médecins du travail dans quatre régions et publiée cette semaine, les principales pathologies sont celles de lappareil locomoteur (59%), comme le mal de dos ou les troubles musculaires. La souffrance psychique telle que la dépression et les troubles du sommeil (21,5%) arrive en deuxième position, devant les troubles de laudition (6,4%). Les pourcentages de cas effectivement enregistrés sétablissent respectivement à 3,3% pour les troubles locomoteurs, 1,3% pour les souffrances psychiques et 0,4% pour les problèmes daudition.
Les quatre régions observées sont les Pays-de-Loire, le Poitou-Charentes, le Midi-Pyrénées et la région Paca. Toutes régions confondues, les prévalences les plus élevées sont enregistrées dans les secteurs de lindustrie et de la finance (7,2%). Viennent ensuite la construction et les métiers de la santé-action sociale (6%), puis le commerce (5,6%). Les ouvriers et les employés sont les plus touchés, puisque cest chez eux que sont déclarées 80% des MCP.
Les hommes de la construction plus touchés
Plus précisément, létude décèle que les ouvriers sont 4,5% à souffrir de troubles musculo-squelettiques, 0,8% souffrent de troubles de laudition et 0,5% ont des souffrances psychiques et daddictologie. Dans les professions dites «supérieures» en termes de catégorie socioprofessionnelle, les souffrances psychiques atteignent plus de 2%, alors que les troubles de laudition ne représentent que 0,1% et les troubles musculo-squelettiques 0,7%. A noter, les prévalences des troubles musculo-squelettiques les plus élevées sont observées «dans le secteur industriel quel que soit le sexe, et dans celui de la construction chez les hommes».
Sur 73.500 salariés observés, les médecins ont repéré 3.951 cas de MCP. LINVS estime que les résultats de cette étude permettent dévaluer le nombre daffections constatées par les médecins du travail et effectivement imputées au travail. Ceci dans le but de fournir «une estimation de lampleur de la sous-déclaration des pathologies susceptibles dêtres reconnues au titre des maladies indemnisables».
Les quatre régions observées sont les Pays-de-Loire, le Poitou-Charentes, le Midi-Pyrénées et la région Paca. Toutes régions confondues, les prévalences les plus élevées sont enregistrées dans les secteurs de lindustrie et de la finance (7,2%). Viennent ensuite la construction et les métiers de la santé-action sociale (6%), puis le commerce (5,6%). Les ouvriers et les employés sont les plus touchés, puisque cest chez eux que sont déclarées 80% des MCP.
Les hommes de la construction plus touchés
Plus précisément, létude décèle que les ouvriers sont 4,5% à souffrir de troubles musculo-squelettiques, 0,8% souffrent de troubles de laudition et 0,5% ont des souffrances psychiques et daddictologie. Dans les professions dites «supérieures» en termes de catégorie socioprofessionnelle, les souffrances psychiques atteignent plus de 2%, alors que les troubles de laudition ne représentent que 0,1% et les troubles musculo-squelettiques 0,7%. A noter, les prévalences des troubles musculo-squelettiques les plus élevées sont observées «dans le secteur industriel quel que soit le sexe, et dans celui de la construction chez les hommes».
Sur 73.500 salariés observés, les médecins ont repéré 3.951 cas de MCP. LINVS estime que les résultats de cette étude permettent dévaluer le nombre daffections constatées par les médecins du travail et effectivement imputées au travail. Ceci dans le but de fournir «une estimation de lampleur de la sous-déclaration des pathologies susceptibles dêtres reconnues au titre des maladies indemnisables».