Selon une étude de l'association de consommateurs CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) publiée mercredi, 62% des organismes HLM ne respectent pas les recommandations ministérielles sur le montant des hausses de loyer.
L'enquête, réalisée par la CLCV début 2006, porte sur 159 organismes, dans 18 régions, et concerne 30,7% des locataires vivant en HLM. Et selon ses résultats, «les augmentations votées pour 2006 sont, pour 62,4% d'entre elles, supérieures aux 1,8% d'augmentation recommandée par le ministre de l'Emploi» Jean-Louis Borloo, et sont en moyenne de 2,06%, a déploré la CLCV dans un communiqué publié mercredi.
Certes la hausse moyenne en 2006 est inférieure de 0,6% à celle de 2005 mais «les augmentations réelles alourdissent fortement le taux d'effort de la majorité des locataires, d'autant que les aides au logement sont très insuffisamment revalorisées», souligne la CLCV. Elle juge donc «urgent que les pouvoirs publics adoptent un mécanisme de réelle modération des augmentations de loyer» et «réévaluent au plus vite, et de manière significative, les aides au logement».
Selon la CLCV, les plus fortes augmentations se situent dans les régions Alsace (2,75%), Aquitaine (2,60%), Champagne-Ardenne (2,29%) et Midi-Pyrénées (2,28%). La CLCV juge «inadmissible» que près de 10% des organismes HLM «procèdent encore à une récupération de la période de gel des loyers» en 2000 et 2001. L'association de consommateurs relève en outre que près de 44% des organismes «pratiquent des hausses de loyer différentes selon les immeubles», avec des augmentations pouvant atteindre 10%. «Plus de 10% des locataires subissent des hausses comprises entre 5 et 10%», selon la CLCV.
Certes la hausse moyenne en 2006 est inférieure de 0,6% à celle de 2005 mais «les augmentations réelles alourdissent fortement le taux d'effort de la majorité des locataires, d'autant que les aides au logement sont très insuffisamment revalorisées», souligne la CLCV. Elle juge donc «urgent que les pouvoirs publics adoptent un mécanisme de réelle modération des augmentations de loyer» et «réévaluent au plus vite, et de manière significative, les aides au logement».
Selon la CLCV, les plus fortes augmentations se situent dans les régions Alsace (2,75%), Aquitaine (2,60%), Champagne-Ardenne (2,29%) et Midi-Pyrénées (2,28%). La CLCV juge «inadmissible» que près de 10% des organismes HLM «procèdent encore à une récupération de la période de gel des loyers» en 2000 et 2001. L'association de consommateurs relève en outre que près de 44% des organismes «pratiquent des hausses de loyer différentes selon les immeubles», avec des augmentations pouvant atteindre 10%. «Plus de 10% des locataires subissent des hausses comprises entre 5 et 10%», selon la CLCV.