Après les deux premiers lançages, fin février puis fin mars, le tablier d'une longueur de 630 mètres et d'un poids de 8.500 tonnes va accoster dimanche la première pile, a indiqué Marc Buonomo, directeur de projet chez Eiffage.
Contrairement aux autres lançages, le tablier va cette fois réellement "avancer dans le vide", a précisé à l'AFP M. Buonomo. Pour le soutenir et qu'il ne pique pas du nez, un premier pylône, de 70 mètres de haut, a été installé grâce à 12 haubans tendus de part et d'autre. Une fois le viaduc terminé, ce pylône sera coiffé d'un chapeau de 17 m de hauteur.
La technique du "lançage" repose sur une mécanique bien huilée: un système de vérins permet de soulever le tablier de 2 cm et de le faire avancer de 60 cm toutes les 3 minutes, à une vitesse moyenne de 10 mètres à l'heure. Le tablier est ainsi poussé au-dessus du vide, au fur et à mesure de son assemblage. Au total, 1.700 m du tablier seront lancés depuis la culée sud et 700 m depuis la culée nord, jusqu'à ce qu'ils se rejoignent au-dessus du Tarn.
La technique du "lançage" repose sur une mécanique bien huilée: un système de vérins permet de soulever le tablier de 2 cm et de le faire avancer de 60 cm toutes les 3 minutes, à une vitesse moyenne de 10 mètres à l'heure. Le tablier est ainsi poussé au-dessus du vide, au fur et à mesure de son assemblage. Au total, 1.700 m du tablier seront lancés depuis la culée sud et 700 m depuis la culée nord, jusqu'à ce qu'ils se rejoignent au-dessus du Tarn.