Selon la dernière note de conjoncture du ministère de l'Equipement, l'activité de la construction va poursuivre sa croissance en 2001. Toutefois, son rythme sera moindre qu'en 2000.
Entre 1,6 et 3%, c'est le taux de croissance que devrait connaître le secteur de la construction en France. C'est en tout cas la fourchette que proposent les conjoncturistes du ministère de l'Equipement.
Quel que soit ce taux, le rythme de croissance sera moindre qu'en 2000 (5,8%). Ce recul s'explique principalement par les éléments exceptionnels qui avaient soutenu l'activité l'année précédente, notamment les effets des intempéries de décembre 1999.
Ainsi, le secteur de construction - qui sort la tête de l'eau depuis
trois ans après avoir vécu une période de récession pendant 7 ans - profite d'un environnement économique toujours porteur grâce à la diminution du chômage, à la progression du pouvoir d'achat des ménages et à la croissance des investissements des entreprises.
Parmi les autres facteurs positifs du secteur, les économistes citent la
montée en charge du statut du bailleur privé, les mesures de relance du
logement social et les répercussions toujours très favorables de la baisse du taux de TVA sur les travaux d'entretien.
Des prix toujours en hausse
La progression du secteur va s'accompagner de nouvelles créations
d'emplois, non encore chiffrées mais qui pourraient être proches du chiffre atteint en 2000 (72.000 emplois créés dont 61.000 hors intérim).
Reste le douloureux problème des prix de la construction. Ces derniers temps, leur forte progression a servi de prétexte aux promoteurs immobilier pour justifier les hausses sur les logements neufs. Qu'on se rassure, le ministère prévoit une progression en 2001 de l'ordre de 4,1% après la hausse de 4,4% en 2000. Toujours est-il que cette progression des prix - comme celle de l'année passée - reste de loin inférieure aux chiffres cités par les promoteurs qui font état de hausse des tarifs de près de 10%.
Le bâtiment progresse plus vite
Avec un rythme de croissance compris entre 1,6 et 3%, le bâtiment progresse plus vite que les travaux publics. Ce dernier secteur devrait connaître une hausse comprise entre 0,7% et 2%, soit un recul par rapport à la progression exceptionnelle de 2000 liée à l'échéance des élections municipales de mars 2001.
En effet, l'activité liée à la commande des collectivités locales devrait se
poursuivre à un rythme moindre qu'en 2000. Celle de l'Etat devrait même stagner, précise la note de conjoncture.
Les sociétés autoroutières devraient accroître leur commande, notamment dans le domaine de l'entretien, mais les commandes des entreprises nationales devraient diminuer très fortement en 2001 avant une reprise de l'activité liée au démarrage de la construction du TGV Est.
Quel que soit ce taux, le rythme de croissance sera moindre qu'en 2000 (5,8%). Ce recul s'explique principalement par les éléments exceptionnels qui avaient soutenu l'activité l'année précédente, notamment les effets des intempéries de décembre 1999.
Ainsi, le secteur de construction - qui sort la tête de l'eau depuis
trois ans après avoir vécu une période de récession pendant 7 ans - profite d'un environnement économique toujours porteur grâce à la diminution du chômage, à la progression du pouvoir d'achat des ménages et à la croissance des investissements des entreprises.
Parmi les autres facteurs positifs du secteur, les économistes citent la
montée en charge du statut du bailleur privé, les mesures de relance du
logement social et les répercussions toujours très favorables de la baisse du taux de TVA sur les travaux d'entretien.
Des prix toujours en hausse
La progression du secteur va s'accompagner de nouvelles créations
d'emplois, non encore chiffrées mais qui pourraient être proches du chiffre atteint en 2000 (72.000 emplois créés dont 61.000 hors intérim).
Reste le douloureux problème des prix de la construction. Ces derniers temps, leur forte progression a servi de prétexte aux promoteurs immobilier pour justifier les hausses sur les logements neufs. Qu'on se rassure, le ministère prévoit une progression en 2001 de l'ordre de 4,1% après la hausse de 4,4% en 2000. Toujours est-il que cette progression des prix - comme celle de l'année passée - reste de loin inférieure aux chiffres cités par les promoteurs qui font état de hausse des tarifs de près de 10%.
Le bâtiment progresse plus vite
Avec un rythme de croissance compris entre 1,6 et 3%, le bâtiment progresse plus vite que les travaux publics. Ce dernier secteur devrait connaître une hausse comprise entre 0,7% et 2%, soit un recul par rapport à la progression exceptionnelle de 2000 liée à l'échéance des élections municipales de mars 2001.
En effet, l'activité liée à la commande des collectivités locales devrait se
poursuivre à un rythme moindre qu'en 2000. Celle de l'Etat devrait même stagner, précise la note de conjoncture.
Les sociétés autoroutières devraient accroître leur commande, notamment dans le domaine de l'entretien, mais les commandes des entreprises nationales devraient diminuer très fortement en 2001 avant une reprise de l'activité liée au démarrage de la construction du TGV Est.