SIGNATURES. La secrétaire d'État Emmanuelle Wargon a fait au Sénat un point sur l'état d'avancement du Service d'accompagnement à la rénovation énergétique (Sare), financé par les certificats d'économie d'énergie à hauteur de 200 millions d'euros.
Où en est le Service d'accompagnement à la rénovation énergétique (Sare), programme lancé en septembre dernier ? Financé à hauteur de 200 millions d'euros par les certificats d'économie d'énergie (CEE), il a pour objet de lutter contre la précarité énergétique. Questionnée à ce sujet au Sénat, dans le cadre des questions au Gouvernement, la secrétaire d'État à la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon a tenu un point d'étape. "Nous avançons dans son déploiement", a-t-elle assuré, alors que les pouvoirs publics viennent tout juste de signer avec Régions de France sa convention cadre. "Deux régions sont déjà engagées, le Centre et les Hauts-de-France, et nous signerons dans les jours qui viennent avec la Métropole du Grand Paris." Ce programme Sare permet à des régions de contractualiser avec l'État sur une période de trois ans, et fournir aux particuliers un système d'information efficace sur les travaux de rénovation énergétique.
Mettre en relation avec des "artisans de confiance"
"Il existe des espaces info énergie, mais la totalité du territoire n'est pas couverte", a rappelé Emmanuelle Wargon pour justifier la pertinence de ce programme. Par ailleurs, la performance de ces espaces n'est pas évaluée par les pouvoirs publics. L'idée est ainsi avec Sare de proposer une offre "neutre et gratuite" pour informer les potentiels clients. La secrétaire d'État précise également en parallèle "travailler sur la simplification des aides avec MaPrimRenov", prime qui sera lancée en 2020 en remplacement du crédit d'impôt à la transition énergétique (CITE). Autres travaux en cours : l'amélioration du label Reconnu garant de l'environnement (RGE), et la recherche de moyens qui permettraient à des particuliers d'être mis en relation avec des "artisans de confiance".