Elu le 7 octobre dernier à la présidence de lUnion nationale des syndicats français darchitectures (UNSFA), Michel Rouleau succède à François Pélegrin. Le nouveau président dévoile les grandes lignes de la mission quil entend mener dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Interview.
Batiactu : Vous venez dêtre élu à la présidence de lUNSFA, sur quels axes va porter votre nouvelle mission ?
Michel Roulleau : Ma mission nest pas unique : elle est multiple et elle nest pas nouvelle. Il me faut comme mes prédécesseurs continuer de développer le syndicat. Aujourdhui, cest le plus important de tous les syndicats darchitectes, et de loin. Nous devons continuer de le faire grandir parce que cest un enjeu pour la profession. Le syndicat est un lieu déchange, de maturation et de responsabilité citoyenne. Mon objectif est de faire que larchitecture soit pour tous reconnue comme le besoin naturel et le cur de la qualité du cadre de vie.
Il nous faut continuer de mettre le citoyen en appétit darchitecture et parallèlement montrer que larchitecte par son travail darchitecture fabrique du «mieux vivre». Ce «mieux vivre», aujourdhui, il doit le faire à partir du concept du développement durable et du coût global ; concept qui dailleurs rejoint largement les préoccupations habituelles de larchitecte.
Batiactu : Quel regard portez-vous sur la profession darchitecte ?
Michel Roulleau : Avec 26 000 architectes, la France est le 25ème pays en nombre darchitectes par habitant, contre 90.000 pour lAllemagne, 80.000 en Angleterre
DImhotep à nos jours, larchitecte na plus le même rôle. Hier, il bâtissait pour des princes. Aujourdhui, la place de larchitecte est au plus près du citoyen.
Pour moi, larchitecte est au cur de la cité, son rôle est majeur, et sa place devrait être reconnue par tous. Voilà lun des enjeux : larchitecte doit donc prendre lui aussi conscience de son rôle majeur dans la réalisation dun mode de vie pour tous.
Batiactu : Comment envisagez-vous lavenir de lhabitat en France ?
Michel Roulleau : Lactualité sur le logement est effectivement critique. La pénurie de logement et en particulier de logements sociaux, due à un manque de vision sur lévolution de notre société, doit être aujourdhui traitée dans lurgence. Cette situation risque encore de réaliser des opérations non conformes à une véritable société déquilibre social, et citoyenne, et de qualité dusage où le concept de développement durable et de coût global sera artificiellement abordée. Il faut du temps et de la réflexion !
Lenjeu est déviter létalement des villes, de créer de la mixité sociale et fonctionnelle (commerces, activités professionnelles, services).
Le monde rural a aussi sa problématique de développement et de construction : il faut arrêter de faire des lotissements de découpe parcellaire, «cancer des bourgs ruraux».
Michel Roulleau : Ma mission nest pas unique : elle est multiple et elle nest pas nouvelle. Il me faut comme mes prédécesseurs continuer de développer le syndicat. Aujourdhui, cest le plus important de tous les syndicats darchitectes, et de loin. Nous devons continuer de le faire grandir parce que cest un enjeu pour la profession. Le syndicat est un lieu déchange, de maturation et de responsabilité citoyenne. Mon objectif est de faire que larchitecture soit pour tous reconnue comme le besoin naturel et le cur de la qualité du cadre de vie.
Il nous faut continuer de mettre le citoyen en appétit darchitecture et parallèlement montrer que larchitecte par son travail darchitecture fabrique du «mieux vivre». Ce «mieux vivre», aujourdhui, il doit le faire à partir du concept du développement durable et du coût global ; concept qui dailleurs rejoint largement les préoccupations habituelles de larchitecte.
Batiactu : Quel regard portez-vous sur la profession darchitecte ?
Michel Roulleau : Avec 26 000 architectes, la France est le 25ème pays en nombre darchitectes par habitant, contre 90.000 pour lAllemagne, 80.000 en Angleterre
DImhotep à nos jours, larchitecte na plus le même rôle. Hier, il bâtissait pour des princes. Aujourdhui, la place de larchitecte est au plus près du citoyen.
Pour moi, larchitecte est au cur de la cité, son rôle est majeur, et sa place devrait être reconnue par tous. Voilà lun des enjeux : larchitecte doit donc prendre lui aussi conscience de son rôle majeur dans la réalisation dun mode de vie pour tous.
Batiactu : Comment envisagez-vous lavenir de lhabitat en France ?
Michel Roulleau : Lactualité sur le logement est effectivement critique. La pénurie de logement et en particulier de logements sociaux, due à un manque de vision sur lévolution de notre société, doit être aujourdhui traitée dans lurgence. Cette situation risque encore de réaliser des opérations non conformes à une véritable société déquilibre social, et citoyenne, et de qualité dusage où le concept de développement durable et de coût global sera artificiellement abordée. Il faut du temps et de la réflexion !
Lenjeu est déviter létalement des villes, de créer de la mixité sociale et fonctionnelle (commerces, activités professionnelles, services).
Le monde rural a aussi sa problématique de développement et de construction : il faut arrêter de faire des lotissements de découpe parcellaire, «cancer des bourgs ruraux».