Les ESITC de Cachan, Caen et Metz ont signé une convention visant à mieux structurer l'offre de formation et de recherche de ces trois établissements de formation des ingénieurs des travaux de la construction. Elle doit permettre de répondre au mieux aux besoins de la profession.
C'est à la Maison des Travaux Publics de Paris, sous le parrainage de la Fédération Nationale des Travaux Publics et de la Fédération Française du Bâtiment, que les trois écoles supérieures d'ingénieurs des travaux de la construction (ESITC) de Cachan, Caen et Metz, ont signé une convention afin de renforcer leurs liens. Elles souhaitent définir des complémentarités dans leurs cursus et mener une politique de recherche commune centrée sur les besoins des entreprises du BTP. "La signature de cette convention intervient dans un contexte favorable, marqué par un très fort besoin en personnel d'encadrement du secteur du BTP. Il s'agit non seulement de remplacer les très nombreux départs en retraite mais aussi d'accompagner l'évolution d'un secteur en pleine mutation technologique", soulignent les trois partenaires.
Accroître l'attractivité de ces carrières et augmenter les connaissances
Les établissements d'enseignement supérieur notent que la technicité accrue de la profession entraînent des besoins de recrutement avec des niveaux de compétences élevés : "La part des encadrants est ainsi passée de 1,6 % en 2005 à 2,8 % des effectifs du secteur en 2014". Ensemble, les trois écoles souhaitent promouvoir l'attractivité du secteur des travaux publics auprès des futurs élèves ingénieurs grâce à une marque unique, ESITC, lors de manifestations, salons et forums, y compris à l'international. Chacune développera une spécificité propre, avec une possibilité de mobilité entre deux établissements en dernière année de formation. Elles pourront également mutualiser des ressources pédagogiques grâce à des échanges d'enseignants et d'intervenants spécialisés. Enfin, elles développeront des projets de recherches communes, afin d'accroître les connaissances et favoriser les actions de transferts technologiques vers les entreprises du secteur. Les axes suivis porteront sur les matériaux de construction (géotechnique environnementale, éco-construction, efficacité énergétique, infrastructures maritimes). Ces activités seront centralisées sur le site de Caen, qui pourront bénéficier des nouveaux locaux de plus de 3.000 m² inaugurés récemment.