L'autorité anti-trust roumaine a annoncé jeudi avoir infligé une amende de plus de 27 millions d'euros aux cimentiers Lafarge, Holcim et Carpatcement, une filiale de l'allemand HeidelbergerCement, pour entente illicite sur les prix. Lafarge «rejette» la condamnation.
«Nous rejetons cette décision et nous allons faire appel», a fait savoir le groupe jeudi soir. Lafarge a également précisé qu'il allait porter l'affaire «à l'attention de la Commission européenne», estimant avoir «totalement respecté la loi».
Le cimentier français est accusé par le conseil roumain de la concurrence d'être l'initiateur d'un cartel, «après avoir exporté du ciment à des bas prix et fixé ensuite des tarifs exorbitants sur le marché intérieur, passant de 20 euros par tonne en 2000 à 50 euros/tonne en 2005, afin de récupérer les pertes», selon le chef du Conseil de la Concurrence, Mihai Berinde.
Lors d'une visite en Roumanie, il y a trois semaines, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes a exhorté le Conseil à «jouer un rôle plus actif afin d'éviter le report d'un an, à janvier 2008», de l'adhésion du pays à l'Union européenne. La Roumanie, qui a signé le 25 avril son traité d'adhésion à l'UE, est soumise à une clause de report à 2008 de son adhésion, concernant notamment la Justice et la Concurrence. Cette clause de sauvegarde très sévère, sans précédent pour un pays candidat, peut être activée à la majorité qualifiée des Etats membres.
Les trois entreprises réalisent des ventes annuelles de 300 millions d'euros sur le marché roumain.
Le cimentier français est accusé par le conseil roumain de la concurrence d'être l'initiateur d'un cartel, «après avoir exporté du ciment à des bas prix et fixé ensuite des tarifs exorbitants sur le marché intérieur, passant de 20 euros par tonne en 2000 à 50 euros/tonne en 2005, afin de récupérer les pertes», selon le chef du Conseil de la Concurrence, Mihai Berinde.
Lors d'une visite en Roumanie, il y a trois semaines, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes a exhorté le Conseil à «jouer un rôle plus actif afin d'éviter le report d'un an, à janvier 2008», de l'adhésion du pays à l'Union européenne. La Roumanie, qui a signé le 25 avril son traité d'adhésion à l'UE, est soumise à une clause de report à 2008 de son adhésion, concernant notamment la Justice et la Concurrence. Cette clause de sauvegarde très sévère, sans précédent pour un pays candidat, peut être activée à la majorité qualifiée des Etats membres.
Les trois entreprises réalisent des ventes annuelles de 300 millions d'euros sur le marché roumain.