Le « Centre on Housing Rights and Evictions », association de lutte contre les expulsions, a désigné mardi la Grèce, le Nigeria et les Philippines comme étant les pires violateurs du droit au logement.
Dans son classement annuel, le « Centre on Housing Rights and Evictions », accuse la Grèce, le Nigeria et les Philippines de « violations systématiques du droit au logement et de non-respect continu de leurs obligations juridiques internationales ».
Le directeur de l'association, Jean du Plessis, a indiqué qu'en Grèce, les communautés roms continuent « à faire face à une discrimination envahissante et persistante dans l'accès au logement ». La police a ainsi procédé à 79 expulsions de communautés gitanes entre janvier et juin 2006.
Plus de 2 millions de Nigérians ont d'autre part été expulsés depuis 2000, y compris des fonctionnaires. Quelque 1.388 employés et leur famille ont en effet dû quitter leur logement de fonction à Lagos en décembre 2005 à la suite de la privatisation de l'immobilier d'Etat.
Aux Philippines, des centaines de milliers de personnes ont subi le même sort que les Nigérians du fait de la politique « d'embellissement » et de « développement » suivie par le gouvernement.
L'ONG explique que des projets d'infrastructures comme la construction de lignes ferroviaires ou bien des manifestations comme le sommet des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) sont à l'origine de ces expulsions. Et d'ajouter que les habitants sont ensuite relogés dans des conditions insalubres.
L'organisation a par ailleurs salué l'action de sept militants chinois des droits de l'homme, ayant défendu les droits de « centaines de paysans, d'ouvriers et d'habitants » dans leur pays. A noter que la Chine figurait en 2005 dans le trio de tête des violateurs du droit au logement, aux côtés du Zimbabwe et de l'Etat fédéré indien du Maharashtra.
Le directeur de l'association, Jean du Plessis, a indiqué qu'en Grèce, les communautés roms continuent « à faire face à une discrimination envahissante et persistante dans l'accès au logement ». La police a ainsi procédé à 79 expulsions de communautés gitanes entre janvier et juin 2006.
Plus de 2 millions de Nigérians ont d'autre part été expulsés depuis 2000, y compris des fonctionnaires. Quelque 1.388 employés et leur famille ont en effet dû quitter leur logement de fonction à Lagos en décembre 2005 à la suite de la privatisation de l'immobilier d'Etat.
Aux Philippines, des centaines de milliers de personnes ont subi le même sort que les Nigérians du fait de la politique « d'embellissement » et de « développement » suivie par le gouvernement.
L'ONG explique que des projets d'infrastructures comme la construction de lignes ferroviaires ou bien des manifestations comme le sommet des pays d'Asie du Sud-Est (Asean) sont à l'origine de ces expulsions. Et d'ajouter que les habitants sont ensuite relogés dans des conditions insalubres.
L'organisation a par ailleurs salué l'action de sept militants chinois des droits de l'homme, ayant défendu les droits de « centaines de paysans, d'ouvriers et d'habitants » dans leur pays. A noter que la Chine figurait en 2005 dans le trio de tête des violateurs du droit au logement, aux côtés du Zimbabwe et de l'Etat fédéré indien du Maharashtra.