Associant travail en hauteur et environnement particulier, le chantier était sensible à l'aléa météorologique. "Nous étions tributaires de la météo, même si l'aléa avait été intégré dans le planning. Une station météo avait été installée sur le toit et, comme nous ne pouvions pas travailler au-delà d'une certaine vitesse de vent ou sous de fortes précipitations, nous avons connu quelques arrêts de chantier", reconnaît Georges Reman. Dans ces cas-là cependant, les équipes étaient mobilisées sur d'autres opérations, de préparation ou de pliage de tôles par exemple.

 

Il a également fallu bien maîtriser le risque de chute de matériels, notamment vers la piste. Des directives étaient ainsi données pour tout sécuriser, et des dispositions mises en place. Par exemple, des filets de protection étaient posés sur les chariots de manutention des tôles, pour ne pas qu'elles s'envolent, et les outils étaient attachés pour ne pas glisser sur les parties verticales. Et malgré la complexité du projet et les contraintes auxquelles il était confronté, les travaux se sont déroulés selon un rythme soutenu, permettant de boucler l'opération en à peine deux ans.

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