Le président de la République, Jacques Chirac, inaugure ce mardi le musée du quai Branly à Paris, dédié aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. L’architecte, Jean Nouvel, y déploie des trésors d’ingéniosité pour que la muséographie disparaisse au profit de l’émotion. Détails en images.
«Je ne suis pas qu’un architecte, je suis aussi un muséographe», a déclaré Jean Nouvel le 19 juin, à la veille de l’inauguration officielle du musée du quai Branly à Paris. Reza Azard, qui était responsable de la muséographie aux Ateliers Jean Nouvel, nous commente le parti pris de «l’émotion avant la connaissance».
«Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’oeuvre étaient d’accord sur le fait qu’il fallait d’abord voir les oeuvres», rappelle Reza Azard. «Une fois le palier esthétique franchi, les explications apparaissent progressivement, avec des cartels discrets sur les côtés des vitrines, puis avec la borne interactive qui serpente dans toute la galerie», précise-t-il. Les objets, en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, ne sont pas mis «sous cloches», mais disposés à l’intérieur d’immenses vitrines qui «donnent l’impression au visiteur de pouvoir les toucher», selon les termes de Jean Nouvel. Le dispositif le plus impressionnant étant le silo de six étages qui laisse transparaître, et vibrer, les instruments de musique conservés dans les réserves. Mais pour Réza Azard, «l’apogée de l’intimité avec les oeuvres» se trouve dans les 29 petites salles qui sont en porte-à-faux de la façade coté Seine. Ces «boîtes» ou «maisons», fondues dans un mur imprimé de verdure, contiennent différents objets, sacrés ou pas. «Pour revêtir les parois intérieures, nous nous sommes efforcés d’utiliser les matériaux des pays d’origine des oeuvres (terre, bois...), à des fins d’évocation et non de reconstitution», a-t-il conclu.
Pour voir le diaporama de la muséographie, cliquez ici.
«Maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’oeuvre étaient d’accord sur le fait qu’il fallait d’abord voir les oeuvres», rappelle Reza Azard. «Une fois le palier esthétique franchi, les explications apparaissent progressivement, avec des cartels discrets sur les côtés des vitrines, puis avec la borne interactive qui serpente dans toute la galerie», précise-t-il. Les objets, en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques, ne sont pas mis «sous cloches», mais disposés à l’intérieur d’immenses vitrines qui «donnent l’impression au visiteur de pouvoir les toucher», selon les termes de Jean Nouvel. Le dispositif le plus impressionnant étant le silo de six étages qui laisse transparaître, et vibrer, les instruments de musique conservés dans les réserves. Mais pour Réza Azard, «l’apogée de l’intimité avec les oeuvres» se trouve dans les 29 petites salles qui sont en porte-à-faux de la façade coté Seine. Ces «boîtes» ou «maisons», fondues dans un mur imprimé de verdure, contiennent différents objets, sacrés ou pas. «Pour revêtir les parois intérieures, nous nous sommes efforcés d’utiliser les matériaux des pays d’origine des oeuvres (terre, bois...), à des fins d’évocation et non de reconstitution», a-t-il conclu.
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Ouverture gratuite au public du 23 au 25 juin 2006
Pour fêter son ouverture, le musée du quai Branly sera exceptionnellement ouvert au grand public gratuitement pendant trois jours : vendredi 23 juin (10h à 28h), samedi 24 juin (9h à 23h) et dimanche 25 juin (9h à 18h30). A cette occasion, un ensemble d’activités est proposé pour découvrir les collections du musée de manière ludique : intervention de conteurs, remise d’un «carnet de voyage» pour les familles, diffusion de documentaires dans la salle de cinéma...
Pour fêter son ouverture, le musée du quai Branly sera exceptionnellement ouvert au grand public gratuitement pendant trois jours : vendredi 23 juin (10h à 28h), samedi 24 juin (9h à 23h) et dimanche 25 juin (9h à 18h30). A cette occasion, un ensemble d’activités est proposé pour découvrir les collections du musée de manière ludique : intervention de conteurs, remise d’un «carnet de voyage» pour les familles, diffusion de documentaires dans la salle de cinéma...
