Les Français sont de plus en plus nombreux à réaliser des travaux ou à acheter des équipements visant à réduire leur consommation d'énergie, et la facture qui va avec, d'après le baromètre annuel de l'Ademe. Ils sont aussi sept sur dix à faire appel à un professionnel pour les conseiller. Détails de l'étude.
Réduire sa facture énergétique constitue l'une des premières préoccupations des ménages français. Et ils sont de plus en plus nombreux à se donner les moyens d'y parvenir, à en croire le baromètre publié par l'Ademe (Agence environnementale de la maîtrise de l'énergie). Cette étude annuelle recense les équipements et les comportements des ménages à l'égard de la maîtrise de l'énergie dans leur logement. Il apparait qu'en 2009, le nombre de foyers ayant réalisé de tels travaux ou acquisitions était de 14,8%, contre 11,1% en 2005.
L'Ademe indique que parallèlement à l'enjeu économique, «l'amélioration du confort est également une motivation importante pour réaliser des travaux de maîtrise de l'énergie dans le logement». En effet, 70% des travaux sont réalisés sur le bâti, et un tiers des interventions concerne l'amélioration des systèmes de chauffage et d'eau chaude sanitaire. Le recours aux équipements fonctionnant grâce aux énergies renouvelables est stable, et l'énergie solaire est particulièrement demandée.
Les dépenses liées à ces équipements sont aussi en hausse : en moyenne, le panier des dépenses s'est situé à 4.899 euros en 2009, soit 6% de plus que l'année précédente. Les particuliers n'hésitent pas à solliciter des professionnels pour être conseillés. En 2009, 69% d'entre eux ont fait appel à un professionnel, soit quatre points de mieux qu'en 2008. Cette hausse s'explique en partie, selon l'Ademe, par «le poids incitatif des dispositifs gouvernementaux qui imposent aux particuliers de faire appel à eux». Ces aides financières, TVA à 5,5% et autres crédits d'impôts «bénéficient d'une bonne notoriété et jouent un rôle déterminant dans le passage à l'acte», indique l'Ademe. Les ménages ont principalement recours au Crédit d'impôt développement durable (CIDD) : parmi les personnes s'apprêtant à réaliser des travaux, ils sont déjà 69% à avoir demandé à en bénéficier cette année.