Nicolas Sarkozy a annoncé que dès le 1er juillet prochain ? date à laquelle la France prend la présidence de l'Union européenne ? le pays pourra accueillir des travailleurs venant de 8 pays de l'ex-bloc soviétique, et ce sans condition.

C'est donc avec un an d'avance que le président français vient d'entériner le fait que la France ouvrira ses frontières, dès le 1er juillet 2008, aux travailleurs de Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Estonie, Lituanie et Lettonie.

La France, comme le rappellent nos confrères du Figaro, avait opté pour une ouverture prudente et progressive de son marché, en commençant dès mai 2006 à l'ouvrir partiellement à ces mêmes 8 pays, qui étaient entrés dans l'UE en 2004. Cette période transitoire courrait jusqu'au 30 avril 2009. Or, dans cette configuration, seuls les employés du bâtiment ou de l'hôtellerie ? secteur en pénurie - étaient autorisés à postuler pour des postes sur le territoire français. Et le quotidien de préciser que les Roumains et les Bulgaries, dont les pays n'ont adhéré qu'en 2007 à l'UE, resteront soumis à ce régime dérogatoire.

Suite à la fameuse polémique du « plombier polonais » lancé au moment du référendum sur l'Europe, la réalité a été quelque peu différente et l'Hexagone n'a pas connu le raz-de-marée annoncé à l'époque. Ainsi, entre 2005 et 2007, seulement 4850 Européens de l'Est se sont installés en France comme salariés permanents, 30000 autres sont des saisonniers.

actionclactionfp