Le président de la FFB du Nord Pas-de-Calais, Benoît Loison, a annoncé mardi que la fédération allait équiper les salariés du BTP d'une carte d'identification professionnelle. L'objectif : lutter contre le travail illégal.
Sur 33.666 entreprises du BTP contrôlées en 2004, 50% ont reçu un procès verbal pour infraction à la législation du travail, et près de 3.000 procédures pénales ont été engagées. Face à un tel constat, la Fédération française du bâtiment a décidé d'intensifier sa lutte contre le travail illégal. Et de mettre en place une carte d'identification professionnelle pour les salariés du secteur.
Initiée dans le Nord-Pas-de-Calais et généralisée dans les mois à venir sur l'ensemble du territoire, cette carte est émise par les caisses de congés payés du BTP et identifie chaque salarié déclarés par sa photo, son nom et prénom ainsi que le nom de l'entreprise pour laquelle il travaille.
Au format d'une carte de crédit, et dotée d'un hologramme, elle doit «permettre de contrôler plus facilement les ouvriers sur les chantiers et de mieux lutter contre le travail illégal», a expliqué au cours d'une conférence de presse Benoît Loison, président de la Fédération du bâtiment pour le Nord-Pas-de-Calais. «L'idée est qu'elle soit exigée par la profession et si possible par les clients», a-t-il ajouté, précisant que l'objectif était de la rendre obligatoire et de la voir reconnue par les pouvoirs publics.
Des discussions ont été engagées par les sociétés de travail par intérim, très développé dans le BTP, pour qu'elles adoptent cette carte qui serait dotée pour les intérimaires d'une couleur particulière, a précisé Benoît Loison.
Initiée dans le Nord-Pas-de-Calais et généralisée dans les mois à venir sur l'ensemble du territoire, cette carte est émise par les caisses de congés payés du BTP et identifie chaque salarié déclarés par sa photo, son nom et prénom ainsi que le nom de l'entreprise pour laquelle il travaille.
Au format d'une carte de crédit, et dotée d'un hologramme, elle doit «permettre de contrôler plus facilement les ouvriers sur les chantiers et de mieux lutter contre le travail illégal», a expliqué au cours d'une conférence de presse Benoît Loison, président de la Fédération du bâtiment pour le Nord-Pas-de-Calais. «L'idée est qu'elle soit exigée par la profession et si possible par les clients», a-t-il ajouté, précisant que l'objectif était de la rendre obligatoire et de la voir reconnue par les pouvoirs publics.
Des discussions ont été engagées par les sociétés de travail par intérim, très développé dans le BTP, pour qu'elles adoptent cette carte qui serait dotée pour les intérimaires d'une couleur particulière, a précisé Benoît Loison.