L'Union européenne, la Chine, la Corée du sud, les Etats-Unis, l'Inde, le Japon et la Russie ont signé mardi à Paris le traité Iter, un projet de réacteur expérimental de fusion thermonucléaire de 10 milliards d'euros qui vise à fournir dans plusieurs décennies une énergie propre et illimitée.

Cet accord est l'aboutissement de plusieurs années d'âpres négociations internationales qui ont abouti en juin 2005 au choix du site français de Cadarache (Bouches-du-Rhône).

La construction du réacteur Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) devrait commencer en 2008 et «s'achever dans une dizaine d'années. Sa mise en exploitation est attendue pour 2018». Au coeur du projet, la «fusion nucléaire contrôlée» s'inscrit dans la quête d'une source d'énergie nucléaire plus «propre» et illimitée.

L'Union européenne est le principal contributeur du projet, finançant 50% (dont 10% pour la France) des 4,6 milliards d'euros du coût de construction et 34% (dont 7% pour la France) de l'exploitation, de la maintenance (4,8 milliards d'euros) et du démantèlement (0,5 milliard d'euros), selon les chiffres publiés par la France.

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