Selon une étude Médiamétrie pour la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP) publiée lundi, seules 17% des entreprises parisiennes seraient prêtes à s'installer dans une tour aux portes de la capitale. Elles leur reprochent, entre autres, leur caractère inhumain et leur proximité du périphérique.
Les entreprises parisiennes ne semblent pas prêtes à prendre place dans les tours ! Tel est le premier enseignement tiré d'une étude Médiamétrie*, réalisée pour la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP).
Les entreprises critiquent leur caractère inhumain (39%), leur proximité du périphérique (37%) et le coût supposé trop important de l'installation (33%). Toutefois, toutes les sociétés ne se montrent pas réfractaires aux immeubles de grande taille. En effet, 17% des entreprises se disent prêtes à s'installer dans une tour aux portes de la capitale.
Les entreprises critiquent leur caractère inhumain (39%), leur proximité du périphérique (37%) et le coût supposé trop important de l'installation (33%). Toutefois, toutes les sociétés ne se montrent pas réfractaires aux immeubles de grande taille. En effet, 17% des entreprises se disent prêtes à s'installer dans une tour aux portes de la capitale.
Les tours ont leurs partisans
Ce type de bâtiment est surtout plébiscité par les entreprises de grande taille, notamment les sociétés de services de plus de dix salariés et les activités de proximité (pressing, cordonnerie, etc.) attirées par la concentration de clients potentiels dans ces ensembles. Les avantages les plus cités par les personnes sondées sont l'accessibilité en transports en commun (90%), le fait de disposer d'une adresse parisienne à un coût moindre qu'au centre de Paris (80%), l'accessibilité par la route et un stationnement plus facile (78%).«Résultats assez encourageants», selon la CCIP
Selon Bernard Irion, vice-président de la délégation de Paris de la CCIP, «c'est un résultat assez encourageant» car «l'échantillon des entreprises est composé de PME qui n'emploient pas plus de 500 salariés et qui n'ont pas vocation a priori à s'y installer».Cette enquête fait écho au vote du Conseil de Paris qui vise à favoriser le dépassement du plafond de 37 mètres pour la construction d'immeubles de grande hauteur sur six sites : Bercy-Charenton (12e), Masséna-Bruneseau (13e), Porte de Versailles (15e), Batignolles (17e), Porte de la Chapelle (18e) et Porte de Montreuil (20e).
* Cette enquête a été réalisée par Médiamétrie du 8 au 24 septembre auprès de 979 entreprises parisiennes.
