Début 2005, Sogelym Steiner a confié à Bouygues Bâtiment Ile-de-France les travaux de rénovation de la tour Vista à la Défense, une tour de bureaux de 77 m de haut construite dans les années 70. Lancé en mars 2005 dans un environnement urbain contraignant, le chantier a dû répondre à de nombreuses spécificités. Visite.
Située à Puteaux (92) dans le quartier de la Défense, Vista est une « tour-pont » répartie sur 23 étages de bureaux et sur 3 niveaux en sous-sol. L’immeuble dispose d’une surface totale de 18.000 m2 de bureaux et de 15.000 m2 de stationnement… soit autant de surface émergée qu’immergée !
Construite dans les années 70, la tour avait été bâtie selon le règlement « neige et vent 68 ». Et ne répondait donc plus aux normes en vigueur ! Résultat, Bouygues Bâtiment Ile-de-France a dû renforcer 700 m2 de voiles sous dimensionnés. «Nous avons même épaissi certains voiles de 16 cm par ciment projeté», explique Frédéric Chazaly, responsable du chantier. Sur les 1.140 poteaux métalliques que comporte la tour, 70 d’entre eux ont également été renforcés pour la mise en conformité. D’autre part, outre un désamiantage, une seconde cage d’escalier a également due être créée afin de répondre au règlement IGH.
Une gestion des flux maîtrisée
Mais ce n’est pas tout ! La tour Vista enjambe le boulevard Soljenitsyne, une voie ouverte au public menant au boulevard circulaire : 90.000 voitures par jour passent ainsi sous la tour. Une intégration du chantier dans le site urbain était alors nécessaire. Des contraintes qui ont obligé Bouygues Bâtiment Ile-De-France à optimiser les flux de livraison et le stockage de matériel. Environ 880 m2 de plateforme de stockage ont ainsi été installés tout autour de la tour. Et pour une meilleure gestion des flux, Bouygues Bâtiment Ile-de-France a également mis en place un site de réservation en ligne pour les livraisons des sous-traitants.
D’autre part, un arrêté de la ville de Puteaux interdisant l’installation de grues, l’ensemble du matériel a été acheminé par monte-charges, un pont-roulant a également été spécifiquement adapté pour le chantier.
Une tour reliftée
Côté architecture, la toiture terrasse d’origine a été remplacée par un étage prestige VIP doté d’un toit en charpente métallique. Une modification qui a engendré 500 m2 d’espaces supplémentaires. Or, l’augmentation de surface n’étant pas autorisée, plusieurs astuces ont été combinées pour conserver la superficie initiale : sur une largeur de 6 mètres, la façade a été décalée d’un mètre vers l’intérieur, tandis que le petit bâtiment installée face à la Seine a été démoli puis reconstruit sans le 1er étage.
Parmi les autres équipements sont également prévus un auditorium de 250 places doté d’une petite verrière au 1er sous-sol, ainsi qu’un restaurant inter-entreprise.
Autre spécificité : pour un meilleur respect de l’environnement, le cabinet d’architecture B.D.V Associés a prévu 6300 m2 de «façades actives», en double peau ventilée.
D’un montant de 35 millions d’euros, les travaux ont débuté en mars 2005 pour une livraison prévue pour novembre 2006. Sogelym Steiner aurait d’ores et déjà commercialisé les étages 15 à 22.
Voir le diaporama du chantier
Construite dans les années 70, la tour avait été bâtie selon le règlement « neige et vent 68 ». Et ne répondait donc plus aux normes en vigueur ! Résultat, Bouygues Bâtiment Ile-de-France a dû renforcer 700 m2 de voiles sous dimensionnés. «Nous avons même épaissi certains voiles de 16 cm par ciment projeté», explique Frédéric Chazaly, responsable du chantier. Sur les 1.140 poteaux métalliques que comporte la tour, 70 d’entre eux ont également été renforcés pour la mise en conformité. D’autre part, outre un désamiantage, une seconde cage d’escalier a également due être créée afin de répondre au règlement IGH.
Une gestion des flux maîtrisée
Mais ce n’est pas tout ! La tour Vista enjambe le boulevard Soljenitsyne, une voie ouverte au public menant au boulevard circulaire : 90.000 voitures par jour passent ainsi sous la tour. Une intégration du chantier dans le site urbain était alors nécessaire. Des contraintes qui ont obligé Bouygues Bâtiment Ile-De-France à optimiser les flux de livraison et le stockage de matériel. Environ 880 m2 de plateforme de stockage ont ainsi été installés tout autour de la tour. Et pour une meilleure gestion des flux, Bouygues Bâtiment Ile-de-France a également mis en place un site de réservation en ligne pour les livraisons des sous-traitants.
D’autre part, un arrêté de la ville de Puteaux interdisant l’installation de grues, l’ensemble du matériel a été acheminé par monte-charges, un pont-roulant a également été spécifiquement adapté pour le chantier.
Une tour reliftée
Côté architecture, la toiture terrasse d’origine a été remplacée par un étage prestige VIP doté d’un toit en charpente métallique. Une modification qui a engendré 500 m2 d’espaces supplémentaires. Or, l’augmentation de surface n’étant pas autorisée, plusieurs astuces ont été combinées pour conserver la superficie initiale : sur une largeur de 6 mètres, la façade a été décalée d’un mètre vers l’intérieur, tandis que le petit bâtiment installée face à la Seine a été démoli puis reconstruit sans le 1er étage.
Parmi les autres équipements sont également prévus un auditorium de 250 places doté d’une petite verrière au 1er sous-sol, ainsi qu’un restaurant inter-entreprise.
Autre spécificité : pour un meilleur respect de l’environnement, le cabinet d’architecture B.D.V Associés a prévu 6300 m2 de «façades actives», en double peau ventilée.
D’un montant de 35 millions d’euros, les travaux ont débuté en mars 2005 pour une livraison prévue pour novembre 2006. Sogelym Steiner aurait d’ores et déjà commercialisé les étages 15 à 22.
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