Le monument payant le plus couru au monde souhaite s'agrandir en sous-sols pour répondre à la demande touristique. Le 200 millionième visiteur vient d'être enregistré.
La " Demoiselle de fer " avait été inaugurée pour le centenaire de la Révolution, le 15 mai 1889. A cette époque, les pronostics visaient les 500.000 visiteurs par an, ce qui fut répercuté sur les plans de Gustave Eiffel.
Aujourd'hui, la courbe des visiteurs est " irrésistible ", selon les propres termes de Jean-Bernard Bros, président de la Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel (SNTE) et adjoint au tourisme du maire de Paris. De fait, 94 ans avaient été nécessaires pour attirer le premier millions de visiteurs, là où il n'en aura fallu que six pour doubler ce chiffre.
Le vent de tourisme qui souffle sur la capitale, avec 24 millions de visiteurs par an, ainsi que le développement de ce pôle historique, avec notamment l'ouverture prochaine du Musée des Arts Premiers ainsi que d'un aquarium géant au Trocadéro, poussent à résoudre le problème des files d'attentes s'étirant à l'air libre entre les marchands de souvenirs et les effluves de frites. Les touristes, trop pressés et refusant d'attendre une heure dans le vent ou le froid, se contentent parfois d'une visite " de loin ", organisée par les tours opérateurs.
Pourtant, l'espace est là : 10.000m² sous les piliers sont exploitables, et autant par niveaux si l'on creuse. De quoi faire, comme au Louvre, une caisse centrale, un musée Eiffel pour exposer les fonds conservés dans les réserves du Musée d'Orsay, une salle de cinéma, une galerie de boutiques ou de restaurants.
Le premier coup de pioche est attendu avec impatience par Jean-Bernard Bros, dont la mandature arrivera à son terme en 2007. La " Tour unique ", comme l'appelait Blaise Cendrars, compte lancer un appel d'offres pour désigner un programmiste chargé de mettre tout le programme en route. Reste à savoir si les visiteurs accepteront de descendre, avant de monter.
Aujourd'hui, la courbe des visiteurs est " irrésistible ", selon les propres termes de Jean-Bernard Bros, président de la Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel (SNTE) et adjoint au tourisme du maire de Paris. De fait, 94 ans avaient été nécessaires pour attirer le premier millions de visiteurs, là où il n'en aura fallu que six pour doubler ce chiffre.
Le vent de tourisme qui souffle sur la capitale, avec 24 millions de visiteurs par an, ainsi que le développement de ce pôle historique, avec notamment l'ouverture prochaine du Musée des Arts Premiers ainsi que d'un aquarium géant au Trocadéro, poussent à résoudre le problème des files d'attentes s'étirant à l'air libre entre les marchands de souvenirs et les effluves de frites. Les touristes, trop pressés et refusant d'attendre une heure dans le vent ou le froid, se contentent parfois d'une visite " de loin ", organisée par les tours opérateurs.
Pourtant, l'espace est là : 10.000m² sous les piliers sont exploitables, et autant par niveaux si l'on creuse. De quoi faire, comme au Louvre, une caisse centrale, un musée Eiffel pour exposer les fonds conservés dans les réserves du Musée d'Orsay, une salle de cinéma, une galerie de boutiques ou de restaurants.
Le premier coup de pioche est attendu avec impatience par Jean-Bernard Bros, dont la mandature arrivera à son terme en 2007. La " Tour unique ", comme l'appelait Blaise Cendrars, compte lancer un appel d'offres pour désigner un programmiste chargé de mettre tout le programme en route. Reste à savoir si les visiteurs accepteront de descendre, avant de monter.