Une nouvelle société d'économie mixte détenue à 60% par la ville de Paris va être créée pour l'exploitation de la Tour Eiffel. Les autres partenaires seront Eiffage, Unibail, LVMH, EDF et Dexia.
La ville de Paris a confirmé vendredi son intention de récupérer le contrôle de l'exploitation de la tour Eiffel, après la création d'une nouvelle société d'économie mixte (SEM) chargée de cette exploitation, dont elle détiendra 60% du capital.
Une délibération rendue publique vendredi sera soumise lundi au vote du Conseil de Paris par la mairie qui prévoit la création d'une nouvelle société d'économie mixte chargée du service public d'exploitation de la tour. La ville détiendra 60% du capital, le reste allant à 5 partenaires: Eiffage, Unibail, LVMH, EDF et Dexia.
La mairie profite ainsi de l'arrivée à échéance, fin 2005, du contrat confiant la gestion de la tour à une société d'économie mixte détenue à 30% par la ville et à 70% par la SAGI (société anonyme de gestion immobilière).
La gestion par cette SEM a été pointée du doigt par l'Inspection générale de la ville, notamment pour "fraude à la fausse billetterie" et "gestion peu économe". Le Conseil de Paris, le 7 février, avait voté en faveur du principe d'une délégation de l'exploitation à une SEM où la ville serait majoritaire.
Selon le projet présenté aux élus, la ville détiendra 60% du capital, pour un montant de 599.990 euros sur un total de 1 million. Les autres partenaires, disposant chacun de 8% du capital, ont été choisis selon la mairie "en fonction de leur spécificité et de leur complémentarité".
Il s'agit de Eiffage, un des plus grands groupes français du BTP, constructeur notamment du viaduc de Millau; Unibail, spécialiste de la gestion commerciale de grands équipements comme les Halles de Paris; LVMH, pour son image de luxe, "qui apportera ses compétences dans la promotion et la valorisation de l'image de la Tour"; EDF, créateur du "scintillement" de la Tour; et Dexia crédit local, leader mondial pour le financement des équipements et services financiers du secteur public.
Une délibération rendue publique vendredi sera soumise lundi au vote du Conseil de Paris par la mairie qui prévoit la création d'une nouvelle société d'économie mixte chargée du service public d'exploitation de la tour. La ville détiendra 60% du capital, le reste allant à 5 partenaires: Eiffage, Unibail, LVMH, EDF et Dexia.
La mairie profite ainsi de l'arrivée à échéance, fin 2005, du contrat confiant la gestion de la tour à une société d'économie mixte détenue à 30% par la ville et à 70% par la SAGI (société anonyme de gestion immobilière).
La gestion par cette SEM a été pointée du doigt par l'Inspection générale de la ville, notamment pour "fraude à la fausse billetterie" et "gestion peu économe". Le Conseil de Paris, le 7 février, avait voté en faveur du principe d'une délégation de l'exploitation à une SEM où la ville serait majoritaire.
Selon le projet présenté aux élus, la ville détiendra 60% du capital, pour un montant de 599.990 euros sur un total de 1 million. Les autres partenaires, disposant chacun de 8% du capital, ont été choisis selon la mairie "en fonction de leur spécificité et de leur complémentarité".
Il s'agit de Eiffage, un des plus grands groupes français du BTP, constructeur notamment du viaduc de Millau; Unibail, spécialiste de la gestion commerciale de grands équipements comme les Halles de Paris; LVMH, pour son image de luxe, "qui apportera ses compétences dans la promotion et la valorisation de l'image de la Tour"; EDF, créateur du "scintillement" de la Tour; et Dexia crédit local, leader mondial pour le financement des équipements et services financiers du secteur public.