Campenon Bernard (Vinci), Bouygues et GTM Construction ont été retenus pour creuser les 16 kilomètres de galeries de cette ligne de métro qui devrait ouvrir en 2007.
Toulouse est désormais prête à lancer le grand chantier de la deuxième ligne de métro, dont la mise en service est prévue pour 2007, après la signature des contrats avec Matra Transport International et trois groupes de travaux publics. "La ligne B est désormais en marche", s'est réjoui mercredi Jean-Pierre Plancade, président de la Société mixte des transports en commun de l'agglomération toulousaine (SMTC) lors de l'officialisation des marchés portant sur 3,5 milliards de francs (533,5 millions d'euros), soit un peu plus de la moitié du budget total de 6,6 milliards de francs (1 milliard d'euros).
Plusieurs lots pour éviter les retards
Les trois premiers chantiers du gros oeuvre, sur six, ont été confiés aux
entreprises Campenon Bernard (Vinci), Bouygues et GTM Construction (en voie de fusion avec Vinci), qui, dès les prochaines semaines, vont s'atteler à la construction de trois tunneliers et d'autant de forages pour creuser une galerie de 16 kilomètres. La consultation est toujours en cours pour les trois autres marchés. "Nous avons choisi de découper le chantier en lots afin de pouvoir construire plusieurs tunneliers, et donc ne pas prendre de retard", a expliqué M. Plancade. "Il faut savoir que l'assemblage d'un tunnelier requiert 10 à 12 mois, précise-t-il, mais les entreprises vont démarrer sans attendre la construction des stations".
Voilà pour le contenant. Le contenu lui est revenu à Matra Transport
International (5% Lagardère, 95% Siemens), qui sera chargé de la construction des voies, des façades des stations, du réseau électrique et du poste de contrôle, ainsi que des trente cinq nouvelles rames. Une réalisation dont le coût s'élève à 1,525 milliard de francs (232,5 millions d'euros). Le système "Val" est un métro sans conducteur entièrement automatisé. Déjà installé à Lille et à l'aéroport d'Orly pour une liaison vers Paris, il doit entrer en fonction à Rennes dans les prochains mois. A l'étranger, il circule dans Taïpeh et à l'aéroport de Chicago, et a été choisi par Turin.
140.000 passagers quotidiens attendus
En desservant vingt stations entre le nord et le sud de l'agglomération, ce deuxième "Val" toulousain va venir épauler son frère jumeau de la ligne A, qu'il croisera au centre-ville à la station Jean-Jaurès . La première ligne, inaugurée en 1993, transporte 130.000 personnes par jour. Elle est en chantier à son extrémité Est, qui doit être prolongée de trois stations d'ici 2004 et elle devrait gagner 10.000 voyageurs/jour d'ici à 2008. Avec les 140.000 passagers quotidiens attendus pour la ligne B, le trafic du metro devrait atteindre 280.000 voyageurs/jour. Essentiellement circonscrit à la Ville rose, le métro va être la pièce maîtresse des transports collectifs dans toute l'agglomération. Le préfet Hubert Fournier y voit "l'articulation principale du prochain plan de déplacement urbain", et le maire Philippe Douste-Blazy souhaite que "les communes avoisinantes s'y raccordent en réseau". Outre l'interconnexion avec les bus, la construction de 3.500 places de parking à proximité de certaines stations s'ajoutant aux 2.000 déjà disponibles, atteste de cette ouverture vers le Grand Toulouse.
Plusieurs lots pour éviter les retards
Les trois premiers chantiers du gros oeuvre, sur six, ont été confiés aux
entreprises Campenon Bernard (Vinci), Bouygues et GTM Construction (en voie de fusion avec Vinci), qui, dès les prochaines semaines, vont s'atteler à la construction de trois tunneliers et d'autant de forages pour creuser une galerie de 16 kilomètres. La consultation est toujours en cours pour les trois autres marchés. "Nous avons choisi de découper le chantier en lots afin de pouvoir construire plusieurs tunneliers, et donc ne pas prendre de retard", a expliqué M. Plancade. "Il faut savoir que l'assemblage d'un tunnelier requiert 10 à 12 mois, précise-t-il, mais les entreprises vont démarrer sans attendre la construction des stations".
Voilà pour le contenant. Le contenu lui est revenu à Matra Transport
International (5% Lagardère, 95% Siemens), qui sera chargé de la construction des voies, des façades des stations, du réseau électrique et du poste de contrôle, ainsi que des trente cinq nouvelles rames. Une réalisation dont le coût s'élève à 1,525 milliard de francs (232,5 millions d'euros). Le système "Val" est un métro sans conducteur entièrement automatisé. Déjà installé à Lille et à l'aéroport d'Orly pour une liaison vers Paris, il doit entrer en fonction à Rennes dans les prochains mois. A l'étranger, il circule dans Taïpeh et à l'aéroport de Chicago, et a été choisi par Turin.
140.000 passagers quotidiens attendus
En desservant vingt stations entre le nord et le sud de l'agglomération, ce deuxième "Val" toulousain va venir épauler son frère jumeau de la ligne A, qu'il croisera au centre-ville à la station Jean-Jaurès . La première ligne, inaugurée en 1993, transporte 130.000 personnes par jour. Elle est en chantier à son extrémité Est, qui doit être prolongée de trois stations d'ici 2004 et elle devrait gagner 10.000 voyageurs/jour d'ici à 2008. Avec les 140.000 passagers quotidiens attendus pour la ligne B, le trafic du metro devrait atteindre 280.000 voyageurs/jour. Essentiellement circonscrit à la Ville rose, le métro va être la pièce maîtresse des transports collectifs dans toute l'agglomération. Le préfet Hubert Fournier y voit "l'articulation principale du prochain plan de déplacement urbain", et le maire Philippe Douste-Blazy souhaite que "les communes avoisinantes s'y raccordent en réseau". Outre l'interconnexion avec les bus, la construction de 3.500 places de parking à proximité de certaines stations s'ajoutant aux 2.000 déjà disponibles, atteste de cette ouverture vers le Grand Toulouse.