Le premier tube du tunnel de Toulon, permettant la traversée souterraine de la ville d'est en ouest, a ouvert jeudi au petit matin après plus de dix ans de chantier et d'atermoiements.
A 06H31, la barrière qui en obstruait l'entrée a été levée, les panneaux lumineux ont affiché "tunnel ouvert" au lieu de "fermé" et les premières voitures se sont engouffrées sur les deux voies souterraines de 3,3 km.
Reporté à plusieurs reprises, l'événement a été discrètement bouclé, deux mois et demi après la cérémonie d'inauguration de ce demi-tunnel par le ministre des transports Gilles de Robien, devant 3.000 Toulonnais et 450 invités.
Les Toulonnais, dont la patience a déjà été très éprouvée, devront encore attendre avant le lancement de la construction du second tube qui permettra la traversée dans le sens Marseille-Nice. Le nouveau chantier n'est pas encore programmé officiellement.
Il "se fera un jour" même si "je ne peux pas vous donner la date", avait simplement assuré Gilles de Robien le 6 juillet, lors de l'inauguration.
Une fois achevé, l'ouvrage devrait permettre de retirer de la surface quelque 30.000 voitures par jour, selon les estimations de la direction départementale de l'Equipement.
Jeudi matin, les CRS avaient déjà verbalisé deux camionneurs, dont un Irlandais, dans le tunnel interdit aux poids-lourds de plus de 19 tonnes, aux autocars et aux transports de matières dangereuses, où la vitesse est limitée à 70 km/h, selon la police.
La première partie de l'ouvrage reliant - gratuitement - deux autoroutes a elle-même connu bien des aléas depuis près de onze ans, y compris un effondrement en 1996 et un incendie en 2000.
Après la tragédie du tunnel du Mont-Blanc en 1999, le comité d'évaluation de la sécurité des tunnels routiers avait prescrit des travaux supplémentaires pour renforcer la sécurité, qui ont coûté 18 millions d'euros, sur une enveloppe globale de 351,5 millions d'euros.
Devenu premier tunnel urbain aux normes post Mont-Blanc, équipé de 43 caméras, il a subi jusqu'au bout des ajustements: fin août des exercices de sécurité ont encore révélé de dernières difficultés, dont les plus graves liées aux transmissions.
Les services de secours se sont ainsi rendus compte que les liaisons radio ne passaient pas entre l'extérieur et l'intérieur du tunnel, situation problématique pour une mission de secours. Depuis, des modifications ont été apportées aux transmissions, sur le réseau d'appel d'urgence et dans le système d'alimentation en air frais, selon la DDE.
Reporté à plusieurs reprises, l'événement a été discrètement bouclé, deux mois et demi après la cérémonie d'inauguration de ce demi-tunnel par le ministre des transports Gilles de Robien, devant 3.000 Toulonnais et 450 invités.
Les Toulonnais, dont la patience a déjà été très éprouvée, devront encore attendre avant le lancement de la construction du second tube qui permettra la traversée dans le sens Marseille-Nice. Le nouveau chantier n'est pas encore programmé officiellement.
Il "se fera un jour" même si "je ne peux pas vous donner la date", avait simplement assuré Gilles de Robien le 6 juillet, lors de l'inauguration.
Une fois achevé, l'ouvrage devrait permettre de retirer de la surface quelque 30.000 voitures par jour, selon les estimations de la direction départementale de l'Equipement.
Jeudi matin, les CRS avaient déjà verbalisé deux camionneurs, dont un Irlandais, dans le tunnel interdit aux poids-lourds de plus de 19 tonnes, aux autocars et aux transports de matières dangereuses, où la vitesse est limitée à 70 km/h, selon la police.
La première partie de l'ouvrage reliant - gratuitement - deux autoroutes a elle-même connu bien des aléas depuis près de onze ans, y compris un effondrement en 1996 et un incendie en 2000.
Après la tragédie du tunnel du Mont-Blanc en 1999, le comité d'évaluation de la sécurité des tunnels routiers avait prescrit des travaux supplémentaires pour renforcer la sécurité, qui ont coûté 18 millions d'euros, sur une enveloppe globale de 351,5 millions d'euros.
Devenu premier tunnel urbain aux normes post Mont-Blanc, équipé de 43 caméras, il a subi jusqu'au bout des ajustements: fin août des exercices de sécurité ont encore révélé de dernières difficultés, dont les plus graves liées aux transmissions.
Les services de secours se sont ainsi rendus compte que les liaisons radio ne passaient pas entre l'extérieur et l'intérieur du tunnel, situation problématique pour une mission de secours. Depuis, des modifications ont été apportées aux transmissions, sur le réseau d'appel d'urgence et dans le système d'alimentation en air frais, selon la DDE.