La Plaine Commune et l'Etat n'ont toujours pas signé le contrat territorial de restructuration urbaine (CTRU) qui permettrait à la communauté d'agglomération de la région parisienne d'apporter 100 millions d'euros pour rénover ses quartiers difficiles, selon une information parue mardi dans «Les Echos».
Après deux ans de négociations avec l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) et le ministre Jean-Louis Boorlo, le contrat territorial de restructuration urbaine (CTRU), qui permettrait à la communauté d'agglomération Plaine Commune d'apporter une aide financière à la rénovation des quartiers difficiles sur son territoire, n'a toujours pas été signé, du fait des réticences de la région, selon une information parue mardi dans le quotidien économique Les Echos.
Le programme s'élève à 1,4 milliard d'euros sur dix à douze ans, dont 100 millions seront financés par Plaine Commune et 400 millions à la charge de l'agence. Le conseil régional refuse de signifier ses engagements financiers. «Nous sommes pris en otage entre la région et l'Etat. Celui-ci se dit prêt à signer à condition que la région s'engage sur l'ensemble du CTRU», fustige Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, cité par Les Echos. Cette structure intercommunale, parmi les plus pauvres en termes de recettes fiscales, avec un budget de 300 millions d'euros, dont 60 millions au titre de l'investissement, a voulu ce contrat pour «traiter de façon cohérente» les différents projets de rénovation, que ce soit à Aubervilliers, à Epinay-sur-Seine ou à La Courneuve.
Le programme s'élève à 1,4 milliard d'euros sur dix à douze ans, dont 100 millions seront financés par Plaine Commune et 400 millions à la charge de l'agence. Le conseil régional refuse de signifier ses engagements financiers. «Nous sommes pris en otage entre la région et l'Etat. Celui-ci se dit prêt à signer à condition que la région s'engage sur l'ensemble du CTRU», fustige Patrick Braouezec, le président de Plaine Commune, cité par Les Echos. Cette structure intercommunale, parmi les plus pauvres en termes de recettes fiscales, avec un budget de 300 millions d'euros, dont 60 millions au titre de l'investissement, a voulu ce contrat pour «traiter de façon cohérente» les différents projets de rénovation, que ce soit à Aubervilliers, à Epinay-sur-Seine ou à La Courneuve.