Le groupe français Touax, spécialiste de la construction et location de containers et solutions modulaires, a remporté un contrat de vente auprès de la ville allemande de Hambourg. Cette dernière souhaite monter une quarantaine de bâtiments temporaires afin d'héberger des demandeurs d'asile.
Les réfugiés créent de l'activité économique. C'est une réalité pour Touax, entreprise française spécialisée dans la construction et la location de containers, wagons de fret et barges fluviales, qui vient de signer "un important contrat de vente de constructions modulaires commandé par la ville de Hambourg (Allemagne)", annonce-t-elle. Le port le plus important du pays souhaite en effet loger environ 2.000 demandeurs d'asile dans des structures temporaires.
"Cette commande porte sur la livraison et l'installation d'environ 1.100 modules représentant 20.000 m² répartis sur plusieurs sites", précise le groupe. En tout, 40 bâtiments de deux ou trois étages et contenant entre huit et douze appartements équipés (chauffage, installations électriques et réseaux télécoms, cuisine et salle de bains), seront construits au cours des neuf prochains mois. Les éléments seront produits par l'usine tchèque de Touax, où elle représentera environ 40 % de la capacité annuelle. La société rappelle que, depuis le début de l'année, et l'afflux de réfugiés en Allemagne, elle a "déjà installé plus de 50.000 m² en location et vente".
Un impact positif sur l'activité au moins jusqu'en 2016
La division Modulaire de Touax dispose en tout de deux usines et de trois centres de R&D. Elle s'appuie sur un réseau de 50 agences commerciales dans une dizaine de pays et emploie en tout 650 personnes. Elle gère 50.000 modules et connaît une forte croissance de son activité, de l'ordre de +20 % par an. Dans son bilan financier semestriel, la société explique : "Le chiffre d'affaires de la division augmente à 54,3 M€ (…) grâce à des reprises d'activités marquées notamment en Allemagne et en Pologne où les besoins de logements pour les réfugiés portent l'activité et malgré une activité difficile en France".