Alors que l'Assemblée a voté une proposition visant à interdire l'exploitation du gaz de schiste par fracturation hydraulique, le groupe pétrolier Total, détenant un permis de prospection, espère trouver une autre solution pour explorer les sols.
Le groupe pétrolier français, Total, souhaite vraiment s'investir dans des expérimentations autour de l'exploitation du gaz de schiste. Il espère trouver «une solution» propre, a déclaré vendredi son patron, Christophe de Margerie, lors de l'Assemblée générale des actionnaires du groupe.
Il a également souligné qu'il regrettait l'interdiction mercredi 11 mai par l'Assemblée nationale de la technique de la fracturation hydraulique utilisée pour exploiter ces gisements de gaz non conventionnels. Détenant un permis de prospection, le PDG de Total a déclaré : «Ce qui a été voté n'exclut pas la possibilité pour les compagnies de rester titulaires de leurs droits miniers, ce qui est d'ailleurs assez habile» de la part des auteurs du texte.
«On va garder nos droits et puis faire en sorte qu'un jour les gens comprennent qu'on puisse faire de la fracturation hydraulique de manière propre», a poursuivi le patron de Total.