Jean-Louis Borloo a annoncé mercredi que la ligne à très haute tension (THT) entre la France et l’Espagne serait totalement enfouie. L’Etat prendra en charge le surcoût engendré par cette solution, afin de conserver «le caractère remarquable» du territoire traversé par l’interconnexion électrique.
La ligne à très haute tension (THT) entre les Pyrénées-Orientales et la Catalogne espagnole sera totalement enfouie, sous la mer ou sous la terre. C’est ce qu’a annoncé mercredi Jean-Louis Borloo lors d’une conférence avec les opposants à ce projet de ligne transpyrénéenne de 400.000 volts et Mario Monti, médiateur appelé sur cette affaire par la Commission européenne. Les parties prenantes ont «constaté que la difficulté que représente le franchissement d’un obstacle naturel comme les Pyrénées, conjuguée au caractère remarquable de ce territoire, ne peut conduire qu’à l’adoption d’une solution exceptionnelle pour cette interconnexion transfrontalière».
«Nous arrivons à une solution de compromis qui me parait optimale», a indiqué le ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du développement durable et de l’Aménagement du Territoire. Le surcout engendré par cette «solution nouvelle et respectueuse de l’environnement» pour l’interconnexion électrique de la France et de l’Espagne, de l’ordre de sept fois le coût initial de la THT, sera pris en charge par l’Etat, a indiqué Jean-Louis Borloo. Jean-Paul Alduy (UMP) et Christian Bourquin (PS), respectivement maire de Perpignan et conseiller général des Pyrénées-Orientales, ont assuré que «la meilleure solution était un passage sous-marin probablement moins coûteux, sans expropriation, ni gros chantier».
Les études réalisées par le cabinet indépendant Centro Elettrotecnico Sperimentale Italiano (CESI) indiquent que l’enfouissement du réseau, «bien que difficile à mettre en œuvre, peut être adoptée». Les ministres des deux pays ont donc demandé aux gestionnaires de réseaux de transport d’électricité, RTE et REE, «d’étudier en détail la mise en œuvre de cette option, en particulier son insertion dans le territoire».
«Nous arrivons à une solution de compromis qui me parait optimale», a indiqué le ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du développement durable et de l’Aménagement du Territoire. Le surcout engendré par cette «solution nouvelle et respectueuse de l’environnement» pour l’interconnexion électrique de la France et de l’Espagne, de l’ordre de sept fois le coût initial de la THT, sera pris en charge par l’Etat, a indiqué Jean-Louis Borloo. Jean-Paul Alduy (UMP) et Christian Bourquin (PS), respectivement maire de Perpignan et conseiller général des Pyrénées-Orientales, ont assuré que «la meilleure solution était un passage sous-marin probablement moins coûteux, sans expropriation, ni gros chantier».
Les études réalisées par le cabinet indépendant Centro Elettrotecnico Sperimentale Italiano (CESI) indiquent que l’enfouissement du réseau, «bien que difficile à mettre en œuvre, peut être adoptée». Les ministres des deux pays ont donc demandé aux gestionnaires de réseaux de transport d’électricité, RTE et REE, «d’étudier en détail la mise en œuvre de cette option, en particulier son insertion dans le territoire».
