Jacques Chirac a inauguré, jeudi 7 juin, la nouvelle ligne TGV reliant Marseille à Paris en 3 heures, marquant ainsi la concrétisation d’un des plus grands chantiers de la fin du siècle.
Après 12 ans de concertations et de travaux, le TGV Méditerranée est enfin achevé. L’inauguration par le président de la République aura lieu jeudi 7 juin et la mise en service commerciale se fera dès dimanche 10 juin. La construction de cette nouvelle ligne TGV est un des plus grands chantiers de la fin du 20ème siècle. Plus de 250 km de lignes nouvelles, 3 gares nouvelles, près de 500 ouvrages d’art ont été nécessaires Le tout pour un montant de 25.5 milliards de Francs investis à 90% par le RFF (Réseau Ferré de France) et 10% par l’Etat.
Des efforts colossaux
La réalisation du projet Méditerranée a concentré des efforts colossaux afin de répondre aux différentes contraintes humaines et environnementales. Tunnels, viaducs et souterrains se succèdent tout au long du parcours en raison du terrain mouvementé. Parmi ces ouvrages, on peut noter la construction du plus long ouvrage souterrain de France, à l’arrivée sur Marseille, d’une longueur de 7.834 mètres. Près de 15 viaducs, 2 tranchées couvertes et 4 tunnels rien qu’entre Valence et Marseille.
La réalisation de l’ouvrage a mobilisé un millier d’agents sur les différents chantiers de génie civile représentant 100 millions d’heures de travail. En outre, trois gares nouvelles ont été réalisées à Aix-en-Provence, Avignon et Valence pour un montant de 1,09 milliards de francs. Enfin, la rénovation de 6 gares a débuté parmi lesquelles celle de Saint-Charles à Marseille, la gare de Lyon à Paris, la gare de Lyon Part-Dieu ou bien celles de Nîmes et de Montpellier.
300 mesures particulières concédées par la SNCF
Par ailleurs, pour répondre aux demandes des riverains et faire accepter son projet, la SNCF a du concéder pas moins de 300 mesures particulières incluant un surcoût de 1% du montant initial. Parmi celles-ci : la réduction du niveau de bruit à 62 décibels en niveau équivalent. Quant aux riverains domiciliés dans une bande de 300 mètres centrée sur l’axe, ils ont encore trois ans pour se faire indemniser. La SNCF a recherché ainsi la « meilleure insertion de la ligne dans l’environnement » déclare-t-elle, face aux différentes protestations.
Un chantier qui a coûté la vie de 10 personnes
Le point noir de ce chantier demeure néanmoins les 10 morts qu’il a coûté. Dix salariés ont perdu la vie, victimes d’une chute, d’un écrasement ou encore du basculement d’une grue mobile dans le Rhône. Entre 1995 et le 30 septembre 2000, 1.224 accidents ont été dénombrés. C’est surtout lors de la phase préalable à la pose des voies qu’ont eu lieu ces accidents fatals. Lors des travaux de déblaiement, de percement de tunnels ou de constructions de gares réalisés par les entreprises de BTP. Et au cours de la réalisation du tunnel de Marseille, les ouvriers ont effectué une grève de 3 semaines pour protester contre les moyens de sécurité insuffisants selon eux. La réalisation du plus grand chantier publique de ces dernières années n’a donc pas été sans effort. Un chantier qui ne devrait pas s’arrêter là puisque la SNCF envisage de doubler son réseau TGV dans les 15 ans à venir.
Des efforts colossaux
La réalisation du projet Méditerranée a concentré des efforts colossaux afin de répondre aux différentes contraintes humaines et environnementales. Tunnels, viaducs et souterrains se succèdent tout au long du parcours en raison du terrain mouvementé. Parmi ces ouvrages, on peut noter la construction du plus long ouvrage souterrain de France, à l’arrivée sur Marseille, d’une longueur de 7.834 mètres. Près de 15 viaducs, 2 tranchées couvertes et 4 tunnels rien qu’entre Valence et Marseille.
La réalisation de l’ouvrage a mobilisé un millier d’agents sur les différents chantiers de génie civile représentant 100 millions d’heures de travail. En outre, trois gares nouvelles ont été réalisées à Aix-en-Provence, Avignon et Valence pour un montant de 1,09 milliards de francs. Enfin, la rénovation de 6 gares a débuté parmi lesquelles celle de Saint-Charles à Marseille, la gare de Lyon à Paris, la gare de Lyon Part-Dieu ou bien celles de Nîmes et de Montpellier.
300 mesures particulières concédées par la SNCF
Par ailleurs, pour répondre aux demandes des riverains et faire accepter son projet, la SNCF a du concéder pas moins de 300 mesures particulières incluant un surcoût de 1% du montant initial. Parmi celles-ci : la réduction du niveau de bruit à 62 décibels en niveau équivalent. Quant aux riverains domiciliés dans une bande de 300 mètres centrée sur l’axe, ils ont encore trois ans pour se faire indemniser. La SNCF a recherché ainsi la « meilleure insertion de la ligne dans l’environnement » déclare-t-elle, face aux différentes protestations.
Un chantier qui a coûté la vie de 10 personnes
Le point noir de ce chantier demeure néanmoins les 10 morts qu’il a coûté. Dix salariés ont perdu la vie, victimes d’une chute, d’un écrasement ou encore du basculement d’une grue mobile dans le Rhône. Entre 1995 et le 30 septembre 2000, 1.224 accidents ont été dénombrés. C’est surtout lors de la phase préalable à la pose des voies qu’ont eu lieu ces accidents fatals. Lors des travaux de déblaiement, de percement de tunnels ou de constructions de gares réalisés par les entreprises de BTP. Et au cours de la réalisation du tunnel de Marseille, les ouvriers ont effectué une grève de 3 semaines pour protester contre les moyens de sécurité insuffisants selon eux. La réalisation du plus grand chantier publique de ces dernières années n’a donc pas été sans effort. Un chantier qui ne devrait pas s’arrêter là puisque la SNCF envisage de doubler son réseau TGV dans les 15 ans à venir.
