L'architecte française Odile Decq, qui n'avait pas fait de conférence à Paris depuis 1997, a profité d'une rencontre à Beaubourg pour exposer son prochain grand chantier en Europe : l'extension du Musée d'Art Contemporain de Rome.
Vainqueur en 2003 du concours international pour l'extension du Musée d'Art Contemporain de Rome, le MACRO - une ex-fabrique de bière -, Odile Decq présentait mardi dernier son projet à une quinzaine d'entreprises de construction, intéressées par la réalisation du complexe. La rencontre était organisée à Rome autour d'une réflexion visant à éviter les éventuels problèmes en cours de chantier et de se préparer au mieux.
Dans un autre contexte, elle était ce mercredi 14 janvier en conférence au Centre Pompidou pour présenter pèle-mêle ses projets passés, présents et futurs. Première d'un cycle de rencontres consacré aux femmes architectes - titre que l'invitée a démonté d'emblée en disant que l'architecture n'était ni masculine, ni féminine. Odile Decq a transmis à l'assistance son plaisir de faire des expérimentations urbaines, architecturales, paysagères et même du design.
En final elle présentait son projet romain intitulé «territoire sensuel», prévu pour une ouverture en 2005. L'édifice sera en continuel échange avec le paysage environnant grâce à une grande transparence. Les espaces seront dynamiques avec des passerelles qui parcouront en sens oblique les divers volumes, certains posés au sol, d'autres en suspension comme la salle de conférence. Le visiteur sera parfois déstabilisé par la multiplicité des matériaux et des sensations. Un exemple : le bloc sanitaire, entièrement en acier avec jeux de miroirs, suggérera la sensation d'un lieu infini et où les lavabos s'illumineront de rouge feu au contact de l'eau.
Née en 1955, Odile Decq est l'une des architectes les plus surprenantes de la scène architecturale française et internationale. Depuis 1985, avec Benoît Cornette - disparu en 1998 -, elle approfondi le concept d'"hyper-tension" - une architecture dans laquelle l'intégration du mouvement génère la tension et la complexité.
Le travail de son agence d'architecture et d'urbanisme est actuellement présenté au MACRO dans le cadre du jumelage entre les villes de Rome et de Paris. Outre le projet d'extension du musée d'art contemporain, on pourra y voir le Centre administratif et social de la Banque Populaire de l'Ouest Armorique, (Rennes, 1990), l'aménagement du port de Gennevilliers - 400 hectares - (1994/2001), la rénovation du Centre de Recherche de Saint-Gobain (Aubervilliers, 1999).
Dans un autre contexte, elle était ce mercredi 14 janvier en conférence au Centre Pompidou pour présenter pèle-mêle ses projets passés, présents et futurs. Première d'un cycle de rencontres consacré aux femmes architectes - titre que l'invitée a démonté d'emblée en disant que l'architecture n'était ni masculine, ni féminine. Odile Decq a transmis à l'assistance son plaisir de faire des expérimentations urbaines, architecturales, paysagères et même du design.
En final elle présentait son projet romain intitulé «territoire sensuel», prévu pour une ouverture en 2005. L'édifice sera en continuel échange avec le paysage environnant grâce à une grande transparence. Les espaces seront dynamiques avec des passerelles qui parcouront en sens oblique les divers volumes, certains posés au sol, d'autres en suspension comme la salle de conférence. Le visiteur sera parfois déstabilisé par la multiplicité des matériaux et des sensations. Un exemple : le bloc sanitaire, entièrement en acier avec jeux de miroirs, suggérera la sensation d'un lieu infini et où les lavabos s'illumineront de rouge feu au contact de l'eau.
Née en 1955, Odile Decq est l'une des architectes les plus surprenantes de la scène architecturale française et internationale. Depuis 1985, avec Benoît Cornette - disparu en 1998 -, elle approfondi le concept d'"hyper-tension" - une architecture dans laquelle l'intégration du mouvement génère la tension et la complexité.
Le travail de son agence d'architecture et d'urbanisme est actuellement présenté au MACRO dans le cadre du jumelage entre les villes de Rome et de Paris. Outre le projet d'extension du musée d'art contemporain, on pourra y voir le Centre administratif et social de la Banque Populaire de l'Ouest Armorique, (Rennes, 1990), l'aménagement du port de Gennevilliers - 400 hectares - (1994/2001), la rénovation du Centre de Recherche de Saint-Gobain (Aubervilliers, 1999).