Le producteur de tuiles et de briques en terre cuite quitte le groupe Saint-Gobain. Le groupe sera repris par le fonds d'investissement Carlyle Group, associé à Eurazeo, une des holdings du groupe Lazard, et à l'équipe de direction.
Cette cession n'est pas franchement une surprise. D'ailleurs le principe avait déjà été dévoilé par la presse en mars dernier (voir : A lire aussi). Plus surprenant est la rapidité avec laquelle ce dossier semble avoir été bouclé. "Le délai a été très court" confirme Hervé Gastinel, Pdg de Terreal.
Une vingtaine d'investisseurs et plusieurs industriels étaient intéressés par cette reprise. Mais c'est finalement le fonds d'investissement Carlyle Group, associé à Eurazeo, une des holdings du groupe Lazard qui a emporté la mise. L'accord - qui sera définitif à compter du 31 octobre après l'approbation de la Commission Européenne - valorise le producteur de tuiles et de briques en terre cuite à 514 millions d'euros, dont 400 millions pour la valeur des titres. Outre le montant de l'offre, le fait que les deux investisseurs connaissent le marché dans lequel évolue Terreal semble également avoir été déterminant.
La transaction, qui porte sur 100% du capital, sera réalisée grâce à une société spécialement créée dont Carlyle environ détiendra 60% et Eurazeo 40%. Outre les apports des deux sociétés, "le financement de la holding d'acquisition fera appel à de la dette bancaire" , ont précisé les investisseurs dans un communiqué commun.
"L'équipe de direction de Terreal sera également associée au capital de la société de reprise" indique Hervé Gastinel en précisant que le montant cette participation est cours de discussion.
Cité dans le communiqué, Benoît Colas, directeur de Carlyle Group à Paris, déclare que "Terreal est une transaction idéale. C'est exactement de type d'entreprise dans laquelle nous souhaitons investir : une société solide, des positions de marché importantes dans une industrie que nous connaissons, un cash-flow récurrent et des opportunités de croissance externe attractives".
A court ou moyen terme, le groupe Terreal pourrait donc être amené à se développer par croissance externe. "De ce point de vue, nous seront plutôt opportunistes" explique Hervé Gastinel. Et les opportunités ne devraient pas manquer tant en France qu'à l'international. Depuis quelques années, les rachats par Saint-Gobain dans le secteur avaient été gelés, la stratégie du groupe étant de concentrer ses acquisitions dans les métiers de la distribution bâtiment et des matériaux haute performance.
Rappelons que Terreal est issue de la fusion des sociétés Guiraud, Tuiles Lambert et Tuiles et Briques de France (TBF). Le groupe affichait en 2002 un chiffre d'affaires de 328 millions d'euros et emploie plus de 2.000 personnes sur 22 sites de production de tuiles et de briques, dont plus de 1.500 sur 14 sites en France.
Ses activités sont développées en Italie (à travers la marque San Marco Laterizi), en Espagne (avec Saint-Gobain Terreal Espana, anciennement Ceramical del Tel), aux Etats-Unis (Ludowici) et en Malaisie.
Une vingtaine d'investisseurs et plusieurs industriels étaient intéressés par cette reprise. Mais c'est finalement le fonds d'investissement Carlyle Group, associé à Eurazeo, une des holdings du groupe Lazard qui a emporté la mise. L'accord - qui sera définitif à compter du 31 octobre après l'approbation de la Commission Européenne - valorise le producteur de tuiles et de briques en terre cuite à 514 millions d'euros, dont 400 millions pour la valeur des titres. Outre le montant de l'offre, le fait que les deux investisseurs connaissent le marché dans lequel évolue Terreal semble également avoir été déterminant.
La transaction, qui porte sur 100% du capital, sera réalisée grâce à une société spécialement créée dont Carlyle environ détiendra 60% et Eurazeo 40%. Outre les apports des deux sociétés, "le financement de la holding d'acquisition fera appel à de la dette bancaire" , ont précisé les investisseurs dans un communiqué commun.
"L'équipe de direction de Terreal sera également associée au capital de la société de reprise" indique Hervé Gastinel en précisant que le montant cette participation est cours de discussion.
Cité dans le communiqué, Benoît Colas, directeur de Carlyle Group à Paris, déclare que "Terreal est une transaction idéale. C'est exactement de type d'entreprise dans laquelle nous souhaitons investir : une société solide, des positions de marché importantes dans une industrie que nous connaissons, un cash-flow récurrent et des opportunités de croissance externe attractives".
A court ou moyen terme, le groupe Terreal pourrait donc être amené à se développer par croissance externe. "De ce point de vue, nous seront plutôt opportunistes" explique Hervé Gastinel. Et les opportunités ne devraient pas manquer tant en France qu'à l'international. Depuis quelques années, les rachats par Saint-Gobain dans le secteur avaient été gelés, la stratégie du groupe étant de concentrer ses acquisitions dans les métiers de la distribution bâtiment et des matériaux haute performance.
Rappelons que Terreal est issue de la fusion des sociétés Guiraud, Tuiles Lambert et Tuiles et Briques de France (TBF). Le groupe affichait en 2002 un chiffre d'affaires de 328 millions d'euros et emploie plus de 2.000 personnes sur 22 sites de production de tuiles et de briques, dont plus de 1.500 sur 14 sites en France.
Ses activités sont développées en Italie (à travers la marque San Marco Laterizi), en Espagne (avec Saint-Gobain Terreal Espana, anciennement Ceramical del Tel), aux Etats-Unis (Ludowici) et en Malaisie.