Le nouveau terminal 2E de l'aéroport parisien de Roissy-CDG, qui devait ouvrir ses portes ce mardi, n'est pas entré en fonction, faute de certificat de sécurité.
"Un gros luminaire s'est décroché et est tombé durant la nuit dans l'aérogare. Du coup, la commission de sécurité n'a pas donné d'avis favorable", a expliqué une source aéroportuaire à l'AFP. "La commission de sécurité a fait la tournée du terminal et n'a pas donné les certificats nécessaires à son ouverture", a-t-on indiqué chez ADP.
La commission de sécurité repassera la semaine prochaine pour une nouvelle tournée. Le terminal 2E - qui devait accueillir mardi une cinquantaine de vols - resterait donc fermé d'ici là.
Le bâtiment, loin d'être achevé, doit accueillir dans un premier temps 6 millions de passagers par an, avant de passer à 10 millions après son achèvement en 2004. ADP a investi 750 millions d'euros dans ce bâtiment. Marc Noyelle, directeur de l'équipement d'ADP, le voit comme "quelque chose de simple: un corps central de 450 mètres de long, relié à une jetée sensiblement parallèle qui sera une salle d'embarquement de 650 mètres de long, où 17 avions viendront au contact à terme. Deux emplacements sont prévus pour le futur Airbus A380".
Extérieurement, le terminal 2E semble être le jumeau du 2F déjà en service, mais sa capacité est supérieure de 60%."Avec le 2E se précise la vocation de l'ensemble des constructions à l'est de la gare TGV-RER, le terminal F, le terminal E, le futur satellite 3 et un éventuel satellite supplémentaire, d'être la base du hub (plateforme de correspondance, ndlr) d'Air France", explique Paul Andreu, architecte de toutes les aérogares de Roissy et de l'opéra de Pékin. Pour atteindre cet objectif, il a fallu créer "des postes de stationnement avion en plus grand nombre", alliés à "une densité globale accrue des installations": contrôles de sécurité et d'immigration "rassemblés au centre du terminal sur 2 niveaux", tout comme les magasins englobés "dans un vaste centre commercial", énumère M. Andreu.
L'essentiel du 2E tient pourtant aux "connections nouvelles et nombreuses entre elles", selon l'architecte. Car d'ici peu, les terminaux 2E et 2F se spécialiseront. Le trafic à l'intérieur de l'espace européen de libre-circulation "Schengen" sera affecté au 2F, le trafic international au terminal 2E. "Le satellite S3 (en projet pour l'instant, ndlr) doit permettre d'accueillir les deux types de trafic avec toutes les souplesses d'exploitation nécessaires à une gestion économique des avions", explique Paul Andreu.
La commission de sécurité repassera la semaine prochaine pour une nouvelle tournée. Le terminal 2E - qui devait accueillir mardi une cinquantaine de vols - resterait donc fermé d'ici là.
Le bâtiment, loin d'être achevé, doit accueillir dans un premier temps 6 millions de passagers par an, avant de passer à 10 millions après son achèvement en 2004. ADP a investi 750 millions d'euros dans ce bâtiment. Marc Noyelle, directeur de l'équipement d'ADP, le voit comme "quelque chose de simple: un corps central de 450 mètres de long, relié à une jetée sensiblement parallèle qui sera une salle d'embarquement de 650 mètres de long, où 17 avions viendront au contact à terme. Deux emplacements sont prévus pour le futur Airbus A380".
Extérieurement, le terminal 2E semble être le jumeau du 2F déjà en service, mais sa capacité est supérieure de 60%."Avec le 2E se précise la vocation de l'ensemble des constructions à l'est de la gare TGV-RER, le terminal F, le terminal E, le futur satellite 3 et un éventuel satellite supplémentaire, d'être la base du hub (plateforme de correspondance, ndlr) d'Air France", explique Paul Andreu, architecte de toutes les aérogares de Roissy et de l'opéra de Pékin. Pour atteindre cet objectif, il a fallu créer "des postes de stationnement avion en plus grand nombre", alliés à "une densité globale accrue des installations": contrôles de sécurité et d'immigration "rassemblés au centre du terminal sur 2 niveaux", tout comme les magasins englobés "dans un vaste centre commercial", énumère M. Andreu.
L'essentiel du 2E tient pourtant aux "connections nouvelles et nombreuses entre elles", selon l'architecte. Car d'ici peu, les terminaux 2E et 2F se spécialiseront. Le trafic à l'intérieur de l'espace européen de libre-circulation "Schengen" sera affecté au 2F, le trafic international au terminal 2E. "Le satellite S3 (en projet pour l'instant, ndlr) doit permettre d'accueillir les deux types de trafic avec toutes les souplesses d'exploitation nécessaires à une gestion économique des avions", explique Paul Andreu.