Les journées du patrimoine du week-end dernier ont été l'occasion de redécouvrir le laboratoire de recherche des monuments historiques de Champs-sur-Marne.
"L'alliance de la science et de l'histoire" : c'est en ces terme que Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture a qualifié le laboratoire de recherche des monuments historiques installé dans les communs du château de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Le ministre de la Culture, en compagnie de François d'Aubert, ministre délégué à la Recherche, visitait ce laboratoire de recherche dans le cadre des journées du patrimoine, placées sous le signe de la science et des techniques, "pour montrer toute l'importance et l'utilité des métiers de la recherche pour la préservation du patrimoine".
François d'Aubert a, quant à lui, insisté sur "la multiplicité des métiers scientifiques et techniques qui recherchent les technologies les plus élaborées pour restaurer des oeuvres de façon durable et réversible, c'est-à-dire en permettant aux générations futures d'intervenir à nouveau dessus".
Les 850 personnes qui ont visité samedi le laboratoire ont pu découvrir l'ensemble des techniques mises en oeuvre par l'unité de pointe du laboratoire chargée de l'analyse des matériaux du patrimoine (pierre, vitrail, métal, peinture, polychromie sur bois et pierre, textile, grottes ornées) dans le but de les conserver et de les restaurer.
Les deux membres du gouvernement ont par exemple pu tester sur leurs mains le caractère inoffensif de la technique dite d'"injection-extraction", destinée à nettoyer les pierres grâce à l'eau mise sous pression.
Rappelons que la mission principale de ce laboratoire - où travaillent une trentaine de personnes - est d'apporter une aide aux maîtres d'oeuvre des restaurations à établir un bon constat d'état et un diagnostic des altérations observées ; proposer des solutions et définir les conditions de conservation les plus appropriées, afin de prévenir de futures altérations.
Le LRMH est habilité à intervenir sur tout monument ou objet protégé au titre de la loi sur les monuments historiques (classé, inscrit, ou en instance de classement), y compris si le propriétaire est privé.
Alors que les entreprises de restauration protestent contre une forte chute des crédits qui a contribué à l'annulation de plusieurs chantiers, Renaud Donnedieu de Vabres a tenu a souligner que "le patrimoine n'est pas que de l'histoire ancienne. Nous le constituons ensemble tous les jours.
Sauvegarder le patrimoine c'est tout autant enfouir dès aujourd'hui une ligne électrique que restaurer la cathédrale de Chartres" a-t-il déclaré.
Le ministre de la Culture, en compagnie de François d'Aubert, ministre délégué à la Recherche, visitait ce laboratoire de recherche dans le cadre des journées du patrimoine, placées sous le signe de la science et des techniques, "pour montrer toute l'importance et l'utilité des métiers de la recherche pour la préservation du patrimoine".
François d'Aubert a, quant à lui, insisté sur "la multiplicité des métiers scientifiques et techniques qui recherchent les technologies les plus élaborées pour restaurer des oeuvres de façon durable et réversible, c'est-à-dire en permettant aux générations futures d'intervenir à nouveau dessus".
Les 850 personnes qui ont visité samedi le laboratoire ont pu découvrir l'ensemble des techniques mises en oeuvre par l'unité de pointe du laboratoire chargée de l'analyse des matériaux du patrimoine (pierre, vitrail, métal, peinture, polychromie sur bois et pierre, textile, grottes ornées) dans le but de les conserver et de les restaurer.
Les deux membres du gouvernement ont par exemple pu tester sur leurs mains le caractère inoffensif de la technique dite d'"injection-extraction", destinée à nettoyer les pierres grâce à l'eau mise sous pression.
Rappelons que la mission principale de ce laboratoire - où travaillent une trentaine de personnes - est d'apporter une aide aux maîtres d'oeuvre des restaurations à établir un bon constat d'état et un diagnostic des altérations observées ; proposer des solutions et définir les conditions de conservation les plus appropriées, afin de prévenir de futures altérations.
Le LRMH est habilité à intervenir sur tout monument ou objet protégé au titre de la loi sur les monuments historiques (classé, inscrit, ou en instance de classement), y compris si le propriétaire est privé.
Alors que les entreprises de restauration protestent contre une forte chute des crédits qui a contribué à l'annulation de plusieurs chantiers, Renaud Donnedieu de Vabres a tenu a souligner que "le patrimoine n'est pas que de l'histoire ancienne. Nous le constituons ensemble tous les jours.
Sauvegarder le patrimoine c'est tout autant enfouir dès aujourd'hui une ligne électrique que restaurer la cathédrale de Chartres" a-t-il déclaré.