La Cité de larchitecture propose de découvrir jusquau 11 mai deux collectifs darchitectes ayant officié des années 1950 à 1981. En mettant en parallèle ces deux équipes, la Cité souhaite montrer leur importance dans la conception des ensembles immobiliers daprès-guerre répondant à la problématique dun logement collectif à visage humain. Aperçu en images.
A travers cette double exposition, la Cité de lArchitecture propose de découvrir en parallèle deux collectifs darchitectes ayant été actifs entre les années cinquante et 1981. LAtelier de Montrouge et le collectif international Team 10 ont en effet été tous les deux au cur de la reconstruction daprès-guerre, et des éléments centraux de la réflexion sur lhabitat collectif dans sa dimension sociale et humaine.
Ainsi, cest la première fois que la Cité se penche sur une période aussi précise de lhistoire de larchitecture : celle des «trente glorieuses». Ces deux expositions qui se font écho sinterrogent sur «la pertinence des réponses apportées en leur temps par des groupes darchitectes à des questions qui sont aujourdhui encore largement dactualité : critique du Mouvement moderne, relations entre ville et architecture, place de lutopie dans le champ de la création architecturale », explique François de Mazières, président de la Cité de larchitecture.
Team 10, collectif dutopistes
Lutopie cest ce qui caractérise la démarche des Team 10 (prononcer Team Ten). «10 nest pas le nombre de participants mais le souvenir dun rendez-vous à Dubrovnik, en 1956 (visant à) organiser le 10e Congrès international de larchitecture moderne (Ciam) les grandes messes de la modernité architecturale et urbaine initiée en 1928 par Le Corbusier, Gropius et Giedon», écrit Francis Rambert, directeur de lInstitut français darchitecture (Ifa).
Team 10, collectif international darchitectes à géométrie variable, est né dans la contestation. En rupture avec le Mouvement moderne, le groupe remet sans cesse la question sociale sur le tapis. «En reformulant lurbanisme, ils ont expérimenté sur la ville en strates, sur les infrastructures, comme sur la mobilité ou sur les structures flexibles. Le néologisme d«architecturbanisme» a émergé à la faveur de ces échanges nourris et très critiques», ajoute le directeur de lIfa.
LAtelier de Montrouge et «lesprit du temps»
Latelier a existé de 1958 à 1981, fruit de lunion de quatre architectes français : Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer, Jean-Louis Véret et Jean Renaudie, ce dernier étant lauteur des cités en «étoiles» dIvry (la Cité Rateau par exemple) et Givors. «Ils font partie dune nouvelle génération qui, à léchelle internationale, se démarque par sa volonté de renouveler la pensée et la pratique architecturale et urbaine, en tenant compte de la dimension sociale de lhabitat, de lhistoire et de lesprit du temps», écrit à leur sujet Catherine Blain, commissaire de lexposition.
Lexposition propose de découvrir une cinquantaine de projets du collectif, réalisés ou non, par le biais doriginaux et de reproductions (maquettes, dessins, photographies). Quatre échelles dintervention ordonnées de manière croissante présentent les travaux du collectif de Montrouge : «unités dhabitations, unités de vie», «unités de voisinage, quartiers», «villes, cités» et enfin «régions, paysages».
Cliquez ici pour un aperçu de lexposition.
Ainsi, cest la première fois que la Cité se penche sur une période aussi précise de lhistoire de larchitecture : celle des «trente glorieuses». Ces deux expositions qui se font écho sinterrogent sur «la pertinence des réponses apportées en leur temps par des groupes darchitectes à des questions qui sont aujourdhui encore largement dactualité : critique du Mouvement moderne, relations entre ville et architecture, place de lutopie dans le champ de la création architecturale », explique François de Mazières, président de la Cité de larchitecture.
Team 10, collectif dutopistes
Lutopie cest ce qui caractérise la démarche des Team 10 (prononcer Team Ten). «10 nest pas le nombre de participants mais le souvenir dun rendez-vous à Dubrovnik, en 1956 (visant à) organiser le 10e Congrès international de larchitecture moderne (Ciam) les grandes messes de la modernité architecturale et urbaine initiée en 1928 par Le Corbusier, Gropius et Giedon», écrit Francis Rambert, directeur de lInstitut français darchitecture (Ifa).
Team 10, collectif international darchitectes à géométrie variable, est né dans la contestation. En rupture avec le Mouvement moderne, le groupe remet sans cesse la question sociale sur le tapis. «En reformulant lurbanisme, ils ont expérimenté sur la ville en strates, sur les infrastructures, comme sur la mobilité ou sur les structures flexibles. Le néologisme d«architecturbanisme» a émergé à la faveur de ces échanges nourris et très critiques», ajoute le directeur de lIfa.
LAtelier de Montrouge et «lesprit du temps»
Latelier a existé de 1958 à 1981, fruit de lunion de quatre architectes français : Pierre Riboulet, Gérard Thurnauer, Jean-Louis Véret et Jean Renaudie, ce dernier étant lauteur des cités en «étoiles» dIvry (la Cité Rateau par exemple) et Givors. «Ils font partie dune nouvelle génération qui, à léchelle internationale, se démarque par sa volonté de renouveler la pensée et la pratique architecturale et urbaine, en tenant compte de la dimension sociale de lhabitat, de lhistoire et de lesprit du temps», écrit à leur sujet Catherine Blain, commissaire de lexposition.
Lexposition propose de découvrir une cinquantaine de projets du collectif, réalisés ou non, par le biais doriginaux et de reproductions (maquettes, dessins, photographies). Quatre échelles dintervention ordonnées de manière croissante présentent les travaux du collectif de Montrouge : «unités dhabitations, unités de vie», «unités de voisinage, quartiers», «villes, cités» et enfin «régions, paysages».
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