LUnion nationale de la propriété immobilière (UNPI) a publié son Observatoire des taxes foncières 2007. Létude sintéresse à lévolution foncière des cinq dernières années, sur le plan régional, départemental et communal. Découvrez le Top 20 des villes où la hausse de la taxe foncière a été la plus importante.
Alors que le gouvernement a annoncé vouloir aligner les prix des loyers sur lindice du coût de la vie, lUnion nationale de la propriété immobilière a exigé que soit appliqué le même traitement aux taxes foncières. Elle profitait de la publication des résultats de son Observatoire 2007 des taxes foncières pour faire cette annonce.
Selon lUNPI «laugmentation des prélèvements effectués sur les propriétaires occupants et bailleurs a progressé de près de 30 % en 5 ans». Une hausse importante que lorganisme compare à celles, plus modérées, des loyers (+16 %) et de lindice des prix à la consommation (+9 %). Pour lUnion, cette hausse nest pas uniquement due à laugmentation du nombre de cotisants (22 millions).
En fait, le montant des taxes foncières est le résultat dun calcul cumulé fait par les communes, les intercommunalités, les départements et les régions. Doù leffet multiplicateur pour le contribuable, que dénonce Jean Perrin, président de lUNPI. Pas de quoi encourager les particuliers à investir dans la pierre, selon ce dernier.
Taxes foncières à Lyon : +77,62 %
Selon lObservatoire des taxes foncières 2007 de lUNPI, la plus forte hausse dans les 50 premières villes de France revient à Lyon (+77 %), suivie de Brest (+55 %) et Reims (+38 %). Des communes où «les taux votés subissent fortement linterférence fiscale des intercommunalités», selon lUNPI. La ville de Villeurbanne enregistre quant à elle un taux record de 81 %.
En revanche, les impôts sur le foncier nont pas ou peu augmenté dans les municipalités de Saint-Etienne, Paris, Nice, Le Havre, Toulon, Grenoble, Angers, Nîmes, Nice et Aix-en-Provence. Au regard de ces grandes disparités, lUNPI «demande une loi pour que lévolution des charges fiscales totales ne puisse excéder la hausse des prix».
Voir ci-dessous le classement des 20 villes où la hausse des taxes foncières a été la plus importante.
Selon lUNPI «laugmentation des prélèvements effectués sur les propriétaires occupants et bailleurs a progressé de près de 30 % en 5 ans». Une hausse importante que lorganisme compare à celles, plus modérées, des loyers (+16 %) et de lindice des prix à la consommation (+9 %). Pour lUnion, cette hausse nest pas uniquement due à laugmentation du nombre de cotisants (22 millions).
En fait, le montant des taxes foncières est le résultat dun calcul cumulé fait par les communes, les intercommunalités, les départements et les régions. Doù leffet multiplicateur pour le contribuable, que dénonce Jean Perrin, président de lUNPI. Pas de quoi encourager les particuliers à investir dans la pierre, selon ce dernier.
Taxes foncières à Lyon : +77,62 %
Selon lObservatoire des taxes foncières 2007 de lUNPI, la plus forte hausse dans les 50 premières villes de France revient à Lyon (+77 %), suivie de Brest (+55 %) et Reims (+38 %). Des communes où «les taux votés subissent fortement linterférence fiscale des intercommunalités», selon lUNPI. La ville de Villeurbanne enregistre quant à elle un taux record de 81 %.
En revanche, les impôts sur le foncier nont pas ou peu augmenté dans les municipalités de Saint-Etienne, Paris, Nice, Le Havre, Toulon, Grenoble, Angers, Nîmes, Nice et Aix-en-Provence. Au regard de ces grandes disparités, lUNPI «demande une loi pour que lévolution des charges fiscales totales ne puisse excéder la hausse des prix».
Voir ci-dessous le classement des 20 villes où la hausse des taxes foncières a été la plus importante.