Après une période de stabilisation, les taux d'intérêt des prêts immobiliers aux particuliers sont redescendus en mars à 3.83 % en moyenne. Ils étaient à 3,93% en février et à 3,97 % au mois de janvier 2012.
Alors que les taux d'intérêt des prêts immobiliers aux particuliers semblaient se stabiliser, ils affichent une baisse marquée en mars pour atteindre 3.83%, soit 3.92% pour l'accession dans le neuf et 3.79% pour l'accession dans l'ancien.
«Cette baisse des taux ne concerne toutefois pas l'ensemble du marché, elle s'observe sur le marché des travaux à 3.84 % en mars contre 3.93 % en février ; le marché de l'ancien à 3.80 % en mars contre 3.96 % en février ; et elle s'accompagne d'une réduction rapide des durées moyennes des prêts octroyés», précise l'observatoire du Crédit Logement.
La durée des prêts s'élève à 204 mois contre 212 mois en février. «La réduction des durées est très modérée dans le neuf : 228 mois en mars 2012 contre 231 mois en février et 237 mois en juillet 2011 ; elle est en revanche rapide dans l'ancien : 211 mois en mars 2012 contre 222 mois en février et 226 mois en juillet 2011», souligne l'observatoire du Crédit Logement. Et d'ajouter : «Elle est tout aussi rapide sur le marché des travaux : 159 mois en mars 2012 contre 167 mois en février et 169 mois en juillet 2011».
Augmentation de l'apport personnel soutenue
Quant à l'évolution du coût relatif des opérations par emprunt, il oscille d'un mois à l'autre. Cette fois, tout comme en février, il s'établit à 3.81 années de revenus en mars.
De son côté, la progression de l'apport personnel reste soutenue (+ 10.1 % sur un an, depuis le début de l'année 2012) et elle s'accompagne d'un recours moins intense au financement par endettement (- 3.2 % sur un an, depuis le début de l'année 2012).
Enfin, l'observatoire, qui a récemment lancé l'indicateur de l'activité du marché des crédits immobiliers à particuliers, observe que celui-ci a été particulièrement sensible avec un mois de janvier 2012 en recul de 49.4 %. En février la production s'est partiellement ressaisit, en hausse de 17.9 % par rapport à janvier, une part importante du mouvement d'anticipations étant amortie. «Mais la demande reste déprimée et la production de mars 2012 reste en recul de 48.4 % par rapport à mars 2011», souligne l'observatoire. Avant de conclure : «Le repli du marché constitue maintenant une vraie réalité et en glissement annuel, le recul de la production a été de 36.7 % sur le 1er trimestre 2012 (et de 40.7 % par rapport au 4ème trimestre 2011)».