En s'établissant à 3,35% au troisième trimestre, les taux d'emprunt immobiliers ont atteint leur niveau le plus bas depuis l'Après-guerre, d'après la dernière édition de l'Observatoire Crédit logement /CSA. Le coût relatif des opérations, de son côté, est en hausse.
Les taux des prêts immobiliers sont descendus «à leur niveau le plus bas de l'Après-guerre», d'après le tableau de bord de l'Observatoire Crédit logement /CSA pour le 3e trimestre 2010. Ils se sont en effet établis à 3,35% au cours du trimestre passé, pour une durée moyenne de 210 mois (234 mois pour l'accession dans le neuf et 225 mois dans l'ancien). La durée moyenne n'a donc que très lentement reculé, de l'ordre de un mois depuis la fin de l'année 2009
«Les incertitudes du milieu de l'été se sont donc dissipées et le mouvement de baisse des taux ne s'est pas brutalement interrompu. Les établissements de crédit poursuivent leur stratégie de redynamisation du marché. D'ailleurs, depuis le début de l'année, leur offre reste toujours aussi dynamique permettant au marché de retrouver sa vigueur perdue avec la crise», analyse l'Observatoire.
«Les incertitudes du milieu de l'été se sont donc dissipées et le mouvement de baisse des taux ne s'est pas brutalement interrompu. Les établissements de crédit poursuivent leur stratégie de redynamisation du marché. D'ailleurs, depuis le début de l'année, leur offre reste toujours aussi dynamique permettant au marché de retrouver sa vigueur perdue avec la crise», analyse l'Observatoire.
Augmentation du coût relatif
Le niveau des mensualités associées à un même capital emprunté reste de 10% inférieur à son niveau de la fin 2008. Le coût relatif des opérations se relève, pour s'établir à 3,85 années de revenus au 3e trimestre 2010. Il revient ainsi à son niveau de l'été 2007. Ce phénomène résulte d'un «double mouvement» selon l'Observatoire, à savoir une remontée rapide du coût des opérations réalisées (+5,5% sur un an depuis le début de l'année 2010 contre + 1.3%) alors que les revenus des ménages progressent plus lentement qu'auparavant.