Selon une étude de lInsee publiée jeudi, le nombre de défaillances dentreprises a baissé de 8,3% en un an. Ce recul sopère dans presque tous les secteurs dactivités. Toutefois la construction reste le secteur qui affiche le taux de défaillance le plus élevé. Retour sur les principaux résultats de létude.
Selon une étude de lInsee, le nombre de défaillance des entreprises françaises jugées au cours de lannée 2006, est de 38.573 soit une baisse de 8,3% par rapport à 2005.
Cette tendance sobserve dans la plupart des secteurs dactivités avec un très bon résultat pour les transports qui enregistrent une chute de 22,9%. Dans la construction, le nombre de défaillances dentreprises jugées en 2006 atteint 9.376, soit une baisse de 6,6%. De son côté, limmobilier affiche un recul de 6,9% à 1.173 défaillances.
Même si le nombre de défaillances dentreprises est en baisse dans tous les secteurs dactivités, ce résultat présente de nombreuses disparités régionales. Cest la région Ile-de-France qui a connu la plus forte baisse avec 18,2% par rapport à 2005 suivie de lauvergne avec 18% et de la Lorraine avec 10,8%. La Champagne-Ardenne, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées présentent les baisses les moins importantes des reculs de 0,9% et 1,5%.
Taux de défaillance de 2,6% dans la construction
Dautre part, le taux de défaillance* dentreprises jugées au cours de lannée 2006 atteint 1,8%. Et cest dans le secteur de la construction quil est le plus élevé avec 2,6%, limmobilier est à seulement 0,9%.
Ce sont les régions du nord-ouest qui sen sortent le mieux avec des taux de défaillance très bas notamment en Bretagne (1,6%), en Basse-Normandie (1,5%), dans le Poitou-Charentes (1,5%) mais également en Auvergne (1,3%). De leur côté, la Lorraine et le Nord-Pas-de-Calais figurent parmi les régions aux taux le plus fort (2,3%).
En parallèle, lassureur crédit Euler Hermes, a elle aussi dévoilé une étude sur les défaillances dentreprises mais au niveau mondial. Ainsi, ce rapport montre que les défaillances ont baissé de 17% en 2006. Ces bons résultats 2006 sexpliquent par ladoption de la procédure de «conciliation amiable», dans le cadre de lentrée en vigueur de la loi de sauvegarde, une procédure qui permet aux entreprises en cessation de paiement déviter le redressement judiciaire. Côté perspectives 2007, elles sont moins favorables. En effet, létude prévoit une augmentation de 7%, en raison du ralentissement économique attendu. De même, elle envisage une augmentation de 2% en France.
* Taux de défaillance : rapport entre le nombre de défaillances observées dans lannée et le stock dentreprises au premier janvier, ramenés aux mêmes activités et après exclusion des catégories juridiques ne pouvant faire lobjet dune défaillance.
Cette tendance sobserve dans la plupart des secteurs dactivités avec un très bon résultat pour les transports qui enregistrent une chute de 22,9%. Dans la construction, le nombre de défaillances dentreprises jugées en 2006 atteint 9.376, soit une baisse de 6,6%. De son côté, limmobilier affiche un recul de 6,9% à 1.173 défaillances.
Même si le nombre de défaillances dentreprises est en baisse dans tous les secteurs dactivités, ce résultat présente de nombreuses disparités régionales. Cest la région Ile-de-France qui a connu la plus forte baisse avec 18,2% par rapport à 2005 suivie de lauvergne avec 18% et de la Lorraine avec 10,8%. La Champagne-Ardenne, le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées présentent les baisses les moins importantes des reculs de 0,9% et 1,5%.
Taux de défaillance de 2,6% dans la construction
Dautre part, le taux de défaillance* dentreprises jugées au cours de lannée 2006 atteint 1,8%. Et cest dans le secteur de la construction quil est le plus élevé avec 2,6%, limmobilier est à seulement 0,9%.
Ce sont les régions du nord-ouest qui sen sortent le mieux avec des taux de défaillance très bas notamment en Bretagne (1,6%), en Basse-Normandie (1,5%), dans le Poitou-Charentes (1,5%) mais également en Auvergne (1,3%). De leur côté, la Lorraine et le Nord-Pas-de-Calais figurent parmi les régions aux taux le plus fort (2,3%).
En parallèle, lassureur crédit Euler Hermes, a elle aussi dévoilé une étude sur les défaillances dentreprises mais au niveau mondial. Ainsi, ce rapport montre que les défaillances ont baissé de 17% en 2006. Ces bons résultats 2006 sexpliquent par ladoption de la procédure de «conciliation amiable», dans le cadre de lentrée en vigueur de la loi de sauvegarde, une procédure qui permet aux entreprises en cessation de paiement déviter le redressement judiciaire. Côté perspectives 2007, elles sont moins favorables. En effet, létude prévoit une augmentation de 7%, en raison du ralentissement économique attendu. De même, elle envisage une augmentation de 2% en France.
* Taux de défaillance : rapport entre le nombre de défaillances observées dans lannée et le stock dentreprises au premier janvier, ramenés aux mêmes activités et après exclusion des catégories juridiques ne pouvant faire lobjet dune défaillance.