Après un quatrième trimestre 2015 qui s'achève sur des taux d'emprunt qui se stabilisent, le mois de janvier continue sa tendance baissière, pour s'établir désormais à 2.15% en moyenne. Toutes les catégories de prêtes, y compris les durées les plus longues auront bénéficié de la baisse, note la dernière étude Crédit Logement/CSA.

En janvier 2016, les taux des crédits du secteur concurrentiel (hors assurance et coût des sûretés) se sont établis à 2.15 %, en moyenne (2.24 % pour l'accession dans le neuf et 2.15 % pour l'accession dans l'ancien), indique la dernière note de conjoncture du Crédit Logement/CSA.

 

Quant à la durée des prêts, elle s'est établie à 209 mois, en moyenne (235 mois pour l'accession dans le neuf et 223 mois pour l'accession dans l'ancien). « Sur un marché en expansion, le maintien des durées à niveau élevé a permis d'amortir les conséquences de la hausse des taux des crédits observée de juin à octobre 2015. Les niveaux actuels des conditions de crédit permettent à de nombreux ménages de rentrer sur le marché de l'accession, sur des durées longues, sans que cela ne les pénalise : la remontée des flux de la primo accession des ménages jeunes ou modestes en témoigne », souligne Crédit Logement dans un communiqué.

 

La hausse du coût des opérations réalisées par les ménages se poursuit en 2016, à un rythme soutenu (en janvier 2016, + 2.3 % en glissement annuel, après + 2.4 % en 2015). Le coût relatif s'établit alors à 3.83 années de revenus en janvier (contre 3.75 années de revenus il y a un an, à la même époque), dans un contexte de progression modérée des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (en janvier 2016, + 0.6 % en glissement annuel, après + 1.2 % en 2015). Dans le même temps, le niveau de l'apport personnel se ressaisit, mais sans pour autant compenser trois années de recul rapide (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.8 % en 2015), complète le baromètre.

 

Le coût des opérations remonte

 

Plus en détail, après l'allègement des tensions constaté durant l'automne 2015, le coût relatif des opérations réalisées dans le neuf s'est ressaisi : il était de 4.81 années de revenus en janvier 2016 (contre 4.55 années de revenus il y a un an, à la même époque). En revanche, après deux années d'une diminution rapide, l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 9.0 % en glissement annuel, après - 6.4 % en 2015).

 

Dans l'ancien, même si les revenus des ménages qui réalisent ces opérations immobilières augmentent toujours assez rapidement (en janvier 2016, + 1.5 % en glissement annuel, après + 1.8 % en 2015), le coût relatif des opérations reste élevé à 4.46 années de revenus en janvier 2016 (4.35 années de revenus, en 2015 à la même époque). Mais après trois années de diminution, le niveau de l'apport personnel mobilisé se redresse (en janvier 2016, + 7.4 % en glissement annuel, après - 6.0 % en 2015), indique la note de conjoncture.

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