La baisse des taux de crédit à repris à un rythme soutenu, affirme le dernier baromètre CSA/Crédit Logement, qui révèle, pour juin 2016, un taux établi à 1.60% contre 1.77% en mai dernier.
La surprise est de taille, même chez les analystes. Ainsi, en juin 2016, les taux de crédit du secteur concurrentiel se sont établis à 1.60% en moyenne contre 1.77% en mai 2016, soit 1.62% pour l'accession dans le neuf et 1.59% pour l'accession dans l'ancien. « La baisse des taux a donc repris à un rythme soutenu », confirme le dernier baromètre Crédit Logement / CSA publié ce lundi 4 juillet.
Cette baisse des taux « ne peut que surprendre, ajoute l'Observatoire, car elle amène les taux à des niveaux inconnus jusqu'alors : ils sont 3.5 fois moins hauts que ceux observés au début des années 2000. » En cause ? « La faiblesse des taux constatée sur les marchés obligataires et les conséquences des orientations monétaires réaffirmées par les banques centrales, à la suite du Brexit notamment », précise Crédit Logement/CSA. Qui ajoute que toutes les catégories de prêts ont bénéficié de la baisse des taux, même les durées les plus longues.
Une production de crédits encore à la peine
Quant à la durée des prêts, elle s'établit à 206 mois en juin 2016, contre 211 mois en mai, dans le neuf, et à 222 mois en moyenne pour l'accession dans l'ancien. « Les niveaux actuels des conditions de crédit observés permettent à tous les ménages de rentrer sur le marché de l'accession, sur des durées longues, sans que cela ne les pénalise », note l'Observatoire. Pour preuve, la remontée des flux de la primo-accession des ménages jeunes ou modestes.
La production de crédits immobiliers, pour sa part, si elle a retrouvé de la vigueur en mars, sa demande se redresse lentement, peinant à retrouver le niveau qui était le sien au printemps 2015. Quant au coût relatif des opérations par emprunt, il enregistre une hausse de +3.0% sur le 1er semestre 201+, après +2.3% en 2015, à 3.91 années de revenus en juin, contre 3.86 années de revenus il y a un an.
"Le DPE est devenu un vrai critère de négociation pour les acquéreurs" (SeLoger)
