Un an après le rachat du Palazzo Grassi à Venise, François Pinault, richissime homme daffaires français, y présente sa collection dart contemporain le 27 avril. La rénovation des espaces intérieurs, confiée à larchitecte japonais Tadao Ando, crée une atmosphère sobre et lumineuse.
Le 27 avril prochain, près de 3.000 invités assisteront au vernissage de lexposition «Where are we going ?», au Palazzo Grassi à Venise. Particularité de lévénement : le contenu - les 200 oeuvres dart contemporain - et le contenant - un palais du XVIIIe siècle au bord du Grand Canal - sont la propriété de lhomme daffaires français François Pinault. Le public pourra y pénétrer du 30 avril au 1er octobre 2006.
Une écriture sobre, en respect avec le patrimoine
Afin de rénover les 5.000 m2 despaces disponibles, François Pinault a fait appel à larchitecte japonais Tadao Ando, avec lequel il aurait dû construire une fondation artistique sur lîle Seguin à Boulogne-Billancourt (consulter les liens vers les archives de Batiactu ci-dessous).
Laménagement des 40 salles dexposition et des circulations remettent en valeur quelques-unes des irrégularités géométriques dorigine du palais. Le travail de Tadao Ando instaure un dialogue avec les traces du passé, tout en écrivant une page moderne. La neutralité des tons - blanc pour les murs et gris pour les protections aux sols - préserve et met en valeur les éléments décoratifs créés à lépoque de lédification du palais. De la même manière quelle permet de mieux se concentrer les oeuvres dart présentées. Laccrochage des tableaux et des installations vidéos seffectue sur des parois autoportantes. Une solution qui respecte le monument car elle est réversible. Une fois démontés, les volumes retrouvent leur aspect dorigine. Dans ce décor minimaliste apparaît une touche de modernité à travers lemploi de mobilier en Corian, matériau lisse à base de résine.
A noter que les travaux de restauration du palais Grassi ont été effectués en cinq mois par lentreprise Brandolin Dottor Group. Cette dernière intervient actuellement en France sur la villa Leonina à Beaulieu-sur-Mer.
Une écriture sobre, en respect avec le patrimoine
Afin de rénover les 5.000 m2 despaces disponibles, François Pinault a fait appel à larchitecte japonais Tadao Ando, avec lequel il aurait dû construire une fondation artistique sur lîle Seguin à Boulogne-Billancourt (consulter les liens vers les archives de Batiactu ci-dessous).
Laménagement des 40 salles dexposition et des circulations remettent en valeur quelques-unes des irrégularités géométriques dorigine du palais. Le travail de Tadao Ando instaure un dialogue avec les traces du passé, tout en écrivant une page moderne. La neutralité des tons - blanc pour les murs et gris pour les protections aux sols - préserve et met en valeur les éléments décoratifs créés à lépoque de lédification du palais. De la même manière quelle permet de mieux se concentrer les oeuvres dart présentées. Laccrochage des tableaux et des installations vidéos seffectue sur des parois autoportantes. Une solution qui respecte le monument car elle est réversible. Une fois démontés, les volumes retrouvent leur aspect dorigine. Dans ce décor minimaliste apparaît une touche de modernité à travers lemploi de mobilier en Corian, matériau lisse à base de résine.
A noter que les travaux de restauration du palais Grassi ont été effectués en cinq mois par lentreprise Brandolin Dottor Group. Cette dernière intervient actuellement en France sur la villa Leonina à Beaulieu-sur-Mer.